Après avoir boycotté l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé au Mali, tenu le 25 mars dernier au CICB, ayant décidé d’établir une grille commune (unique) pour tous les fonctionnaires, conformément, aux normes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), les syndicats de l’éducation viennent de taper du poing sur la table.
En effet, la Synergie des syndicats de l’éducation rejette non seulement les conclusions dudit atelier, mais aussi invite ses militantes et militants à la résistance, à la détermination, à l’engagement et à la mobilisation générale pour « faire face au complot ourdi et malicieux tracé contre les enseignants du Mali ».
Dans un communiqué, le collectif des syndicats de l’éducation explique les raisons de son refus.
« Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont décidé lors de leur réunion du jeudi 25 mars 2021 de ne pas participer à l’atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé. Un thème attirant, alléchant, voire ambitieux, mais qui cache un complot, une conspiration contre le personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale », précise le communiqué.
Par conséquent, les syndicats de l’éducation rejettent les conclusions de cet atelier et menacent de reprendre les hostilités.
Prenant à témoin l’opinion publique nationale et internationale, les syndicats de l’éduction tiennent les autorités de la transition pour seules responsables de la détérioration du climat scolaire au Mali.
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