Pour maitriser la flambée des prix des produits de première nécessité sur le marché comme on le constate à la veille de chaque mois de ramadan, le gouvernement a pris des dispositions pour fixer des prix plafonds. La Direction générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence (DGCCC) a publié les prix plafonds des produits de première nécessité.
La tonne du sucre en poudre sera vendue à 450.000 FCFA et le Kg à 500 FCFA; la tonne du riz brisé importé non parfumé sera vendue à 290.000 FCFA et le kg 340 FCFA; les 200 litres de l’huile alimentaire locale seront vendus à 110.000 FCFA et le litre à 650 FCFA; la tonne du tourteau de coton sera vendue 140.000 FCFA et le sac de 50 kg à 7350 FCFA; le pain de 300g sera vendu à 200 FCFA et celui de 150g 100 à FCFA; une bouteille de gaz butane pour B6 sera vendue à 2910 FCFA et celle pour B3 à 1335 FCFA. Le respect de ces prix indicatifs plafonds est une obligation pour tous selon le gouvernement.
Déjà, en début mars, la direction générale du commerce de la consommation et de la concurrence avait rencontré les différents responsables de la commande au détail pour échanger sur les prix.
Si la population se réjouit déjà de cette initiative du gouvernement, il est important de s’interroger sur les mécanismes pour veiller à l’application stricte de ses prix sur le marché pour alléger la souffrance des populations déjà éprouvées par la crise multidimensionnelle et celle de la COVID-19 ?
Bourama Kéïta
Source : LE COMBAT