A seulement 24 heures de la rentrée officielle des classes, l’école Jean Richard affiche un état de désolation totale. Pour cause, des salles de classes délabrées, les toilettes dans un état repoussant. La ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana est fortement interpelé afin d’offrir aux élèves de cet établissement un cadre agréable d’apprentissage. Laisser utiliser ces toilettes par les enfants c’est bonjour les maladies.
L’école doit revenir à l’école « . C’est là un message fort qui ressort du discours du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à la veille du 22 septembre. La question qu’on a le droit de se poser est de savoir si cette école peut être sauvée si le minimum n’est pas assuré pour assainir le cadre de travail des enseignants et des élèves.En tout cas, l’accueil n’est pas des plus chaleureux à l’école Jean Richard. A peine franchie, la cour de l’établissement dégage une odeur nauséabonde d’urines et de selles à faire tomber en syncope. Ce sont des odeurs qui empêchent à coup sûr l’administration de l’école de travailler et les élèves de suivre les cours normalement. Le constat est désolant, mêmes les portes peinent à se fermer dans cet établissement.
Le Directeur, Mamadou Mamourou Keita, pointe du doigt la mauvaise gestion du comité scolaire. » Normalement c’est eux qui devront s’occuper du vidange des fosses septiques. Vous-même, vous voyez. Avec ces odeurs, c’est difficile de travailler dans cet environnement. L’école date de 1965 de même que ces toilettes« , nous a-t-il confié.
A cet inconfort s’ajoute l’accès difficile à cet établissement de renom. D’autres problèmes soulevés par le Directeur ont pour nom le manque de matériel didactique et mobilier scolaire. Cet établissement a besoin d’une véritable rénovation, car pendant la saison des pluies, les toits des salles de classe suintent. Et par manque de signalisation sur la route, les enfants sont souvent victimes d’accidents de la circulation.
Ramata TEMBELY
Source: L’Indépendant