Au centre des échanges : le projet de monitoring de la Presse écrite ; l’autorégulation au niveau national ; la relecture des textes régissant le secteur des médias au Mali, y compris les réseaux sociaux et la presse en ligne ; l’encadrement de la publicité sur les médicaments traditionnels ; le paiement des redevances par les radios et les télévisions, entre autres.
L’hôte du jour, Gaoussou Coulibaly, a fait part à la délégation de l’ASSEP que l’instance de régulation qu’il préside n’a pas pour rôle de faire le gendarme qui réprime, mais bien celui de l’arbitre dont la démarche requiert de la pédagogie.
Le Président de la HAC estime également que son institution se soucie beaucoup du renforcement des capacités de la presse écrite.
Pour ce qui concerne la relecture des textes régissant le secteur des médias, Gaoussou Coulibaly a fait savoir que la commission ad hoc mise en place à cet effet, est en train de finaliser lesdits textes.
Si la sensibilisation ne permet pas d’assainir le secteur, la HAC envisage de sanctionner, conformément à la loi.
En réponse aux préoccupations soulevées par Gaoussou Coulibaly, Ousmane Dao a promis que l’accompagnement de l’ASSEP ne fera pas défaut dans la mesure où ces initiatives de la Haute Autorité de la Communication ont pour but de faire en sorte que la presse écrite se porte mieux.
La régulation ne pourrait pas résoudre toutes les difficultés financières de la presse écrite. C’est pourquoi, la HAC l’a invitée à scruter le numérique qui doit être le prolongement des journaux.
Enfin, la HAC a invité l’ASSEP à réfléchir sur comment faire parvenir les copies de journaux au centre monitoring de la presse écrite, une fois qu’il sera opérationnel.