L’état d’exécution de la campagne précédente de reboisement et le programme pour 2018 sont parmi les points soumis à l’examen de la réunion annuelle du bilan et de la programmation des activités au titre de l’exercice 2018 de la direction nationale des eaux et forêts. L’ouverture des travaux a lieu le 22 février au Centre de formation pratique forestier (CFPF) ‘’Jean Djigui Keïta de Tabacoro.
Les responsables de la direction nationale des eaux et forêts et ses services rattachés et PTF sont réunis depuis jeudi 22 février, au CFPF Jean Djigui Keïta de Tabacoro autour de la réunion annuelle du bilan et de la programmation des activités au titre de l’exercice 2018.
Sont soumis à leur approbation l’état de mise en œuvre des recommandations et des résolutions de la réunion de programmation de 2016, l’état d’exécution du programme d’activités de 2017, le bilan de la campagne de reboisement de l’année précédente.
Sur une prévision de 30 millions de plants, selon Mamadou Gakou, directeur général des eaux et forêts, les agents forestiers avec les partenaires ont reboisé prés de 2/3 de la prévision. Selon lui, l’accent a été mis cette année sur la sécurisation des plantations. « Au-delà du reboisement, il faudrait aller aux questions de la régénération naturelle assistée » a-t-il proposé.
2017 a vu la réalisation de d’autres activités par les agents forestiers. Parmi celles-ci, la relecture et l’adoption de la politique forestière nationale et de son plan d’action 2018-2022, la loi sur la faune sauvage et son habitat intégrant les nouveaux défis en matière de gestion des ressources fauniques et la formation commune de base des agents forestiers. Ces activités ont contribué à une prise compte de la gestion et la protection des durable des ressources forestières et fauniques au Mali et aussi appuyé la mobilisation des financements pour développer des nouvelles filières qui s’adaptent aux défis du changement climatique. Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Abdoulaye Berthé, ces performances, pour autant, ne doivent pas faire oublier les insuffisances. Ceux-ci selon lui, sont d’ordre financier, humain et logistique de même qu’au niveau du système de contrôle forestier.
Pour 2018, la direction nationale des eaux et forêts compte poursuivre l’intensification des programmes de reboisement, la promotion et la valorisation des produits forestiers, et la lutte contre les feux de brousse et aussi l’accompagnement du transfert de compétences aux collectivités territoriales décentralisées en matière de gestion des ressources forestières et fauniques.
Le Mali ne compte que 118 forêts classées et 27 réserves de faune, selon la direction nationale des eaux et forêts
Kadatou Mouyi Doumbia
Les Echos