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Du sursis au référendum constitutionnel à la présidentielle de 2018 : Ras Bath se crucifierait-il ?

Le mot est loin d’être fort, il n’illustre que la brutalité du retour d’un ascenseur qui montait aux allures d’un non-stop dévastateur.

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Mais que dieu, accident ou meurtre circonstanciel, Ras Bath, en l’espace d’une petite semaine, depuis la déclaration du sursis au referendum par le Chef de l’Etat, n’arrête de dégringoler dans une opinion qu’il croyait posséder. Que non, personne ne peut prétendre à la possession ou au monopole d’une opinion publique en politique, surtout dans un pays où la versatilité est le sport roi. Tant que Mohamed Youssouf Bathily le célèbre chroniqueur activiste restait dans son rôle de dénonciateur numéro, il serait resté au firmament de la célébrité, mais que non, il s’est vite empressé, beaucoup plus que la musique qui accompagnait ses chroniques radiophoniques. Il a suffi que le Président Keïta, annonce le sursis de la tenue du referendum pour qu’il montre sa vraie face, celle d’un politique finalement perçu à tort comme nationaliste, dénonçant les travers de la classe dirigeante malienne par rapport aux deniers publics. Terrifiante désillusion donc, car personne n’a jamais rien maîtrisé dans le domaine politique, encore moins ceux qui s’y frotte, sans expérience aucune, jouant sur des registres aux antipodes de la chose politique. A l’origine de sa brutale dégringolade dans le cœur des maliens, son désobligeant souhait  d’alternance fort maladroitement exprimé à la face d’hommes et de femmes qui connaissaient  déjà son fort penchant partisan. Il détient encore une carte politique à l’effigie d’un candidat soigneusement dissimulé sous ses violentes diatribes, même s’il continue de le nier. Sa vertigineuse dégringolade, nous a-t-on dit, se serait enclenchée à l’occasion d’une des dernières rencontres des dignitaires des partisans du non à la révision constitutionnelle, lorsqu’il annonça sa volonté d’imposer un élan d’alternance politique, chose qui n’était pas à sa place, comme pour lui signifier que chaque chose avait son temps.

Ras Bath serait- il à la solde de Moussa Mara ?

Cela pourrait ne plus faire l’objet d’un doute. Ils cavaleraient ensemble depuis des lustres et les revenus du chroniqueur qui ne se justifient encore d’aucune peine, d’aucune tâche connue des maliens, proviendraient d’une caverne pas très inconnue. Selon Blaise, le beau Blaise de Bougouni et de N’Tominkorobougou, l’homme voyage en classe affaires. Et pour revenir à son dramatique départ de la plateforme Ante A Bana, Ras Bath déclencha lui-même sa descente en enfer. Furieux de n’avoir pas pu se faire entendre, il manifesta alors sa colère en abandonna la salle, signifiant ainsi, son départ définitif d’une plateforme qui n’avait honnêtement comme revendication que le retrait du projet de loi, puis de son passage au vote.  Depuis ce jour, les maliens qui voyaient en Ras Bath, un défenseur de la chose politique, comme il aime à le dire, ‘’Choquer pour éduquer’’, ne voient en lui, que le défenseur d’une cause obscure, celle d’un candidat tapi à l’ombre. Moussa Mara pour le nommer. Aujourd’hui, ils sont des millions de maliens à se convaincre de la provenance des dossiers qui explosaient à la face des maliens, dénonçant les pratiques quand bien même obscures de cadres ayant occupés de très hautes fonctions en République du Mali.

A suivre

Sory de Motti.

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