Promouvoir et protéger les droits des couches vulnérables et favoriser l’accès à la justice dans notre pays est une ambition clairement affichée par le Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CapDH). C’est pourquoi ce centre a organisé, sur financement de l’ambassade du Danemark à travers le Fonds d’appui aux moteurs du changement (FAMOC), quatre sessions de formation de deux jours chacune sur «les instruments juridiques de protection des droits humains et les modes de saisine des juridictions» à l’intention de 200 jeunes et femmes de Kayes, Koulikoro, Ségou et Bamako.
La cérémonie d’ouverture était présidée, mardi dernier à la Maison de la femme et de l’enfant à Sabalibougou, par le conseiller technique au ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Yacouba Garba Maïga.
Etaient aussi présents, le directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra, le représentant de l’ambassade royale du Danemark, Boukary Sangaré, le chef d’équipe du Fonds d’appui aux moteurs du changement (FAMOC) et d’autres invités.
Au total, quatre sessions de formation (deux à Bamako et autant à Ségou) sont prévues ce mois de septembre. Les sessions de la capitale prendront fin le 14 septembre et regrouperont 100 jeunes et femmes des six communes du District et d’autres localités, notamment Kita, Koulikoro, Kolokani, Kati, Dioïla, Fana et Ouélessébougou.
Dans son intervention, le conseiller technique au ministère en charge de la Jeunesse a précisé que l’initiative s’inscrivait en droite ligne de l’engagement des autorités. Et Yacouba Garba Maïga d’ajouter que la connaissance des droits et devoirs du citoyen et la maitrise des procédures de saisine des juridictions par les jeunes constituent un vecteur de promotion et de protection des droits humains, facteur de cohésion sociale et de paix durable. Il a remercié les partenaires techniques et financiers, qui selon lui, continuent d’accompagner les efforts du gouvernement et de no concitoyens en vue d’un Mali meilleur.
Pour Négueting Diarra, il est nécessaire de favoriser l’apprentissage des droits humains par les jeunes générations dans le but de contribuer à l’avènement d’une relève générationnelle conscientisée au Mali. C’est dans ce cadre que le CapDH a initié l’Université des droits humains et de la bonne citoyenneté qui englobe un ensemble d’activités à l’adresse des jeunes et femmes. Il s’agit notamment des formations sur les instruments juridiques de protection des droits humains et les modes de saisine des juridictions, des formations en para-juridisme, des rencontres d’échanges avec les acteurs de la chaine pénale et des appuis, conseils et orientations pour faciliter l’accès à la justice.
Le CapDH est une association de droit malien créée en mars 2008. Il intervient autour de trois axes à savoir : la promotion et la défense des droits humains, la culture de la paix et de la citoyenneté et l’assistance aux victimes de violation des droits humains et aux personnes vulnérables.
Mohamed Z. DIAWARA
L’Essor