Le ministère des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat a organisé la 6e édition du symposium national des droits de l’Homme. C’était ce samedi 9 décembre 2017 à l’hôtel Al Farouk (Kempinski) de Bamako. Me Tapo invite les organisations de droits de l’Homme à poser des actions concrètes en faveur des droits humains.
Cette 6e édition était présidée par le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo. Le thème portait sur “la protection des droits de l’Homme dans un contexte de fragilité : une responsabilité partagée”.
Pour le ministre Tapo, la responsabilité de tous compte pour l’atteinte des objectifs.
Après une analyse approfondie de la situation de notre pays, il a invité les défenseurs des droits humains à poser des actions concrètes en faveur des droits de l’Homme. Il a promis de mettre en place tous les moyens pour défendre les démunis dans les prisons. Il a promis d’user tous les moyens pour que les dossiers des détenues du Centre de détention Bolle puissent être vidés afin que les innocentes soient mises en liberté.
Selon la présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), Me Kadidia Sangaré, l’état des droits de l’Homme au Mali n’est pas réluissant en raison du fait qu’il demeure toujours confronté à des défis majeurs à relever comme l’impunité, l’insécurité, le terrorisme, la corruption, les enlèvements, les disparitions forcées. Aussi elle a félicité le ministre Tapo pour son engagement. Elle a invité l’ensemble des organisations à s’unir afin de lutter contre les violences faites aux hommes et femmes.
Adama Diabaté (stagiaire)
source: L’indicateur du Rénouveau