Human Rights Watch et Amnesty International s’acharnent contre le Mali chaque fois que le pays marque des points contre le terrorisme et avance vers la paix. Amnésiques Amnesty et Human Rights Watch ont organisé un tir groupé contre le Mali la semaine dernière pour rien…
Ces deux organisations sont souvent appréciées pour le travail qu’elles abattent dans la défense des droits de l’Homme et des peuples et cela à travers le monde. Elles interviennent également dans les conflits, dénonçant entre autres les crimes de guerre ou le trafic d’armes. Mais de plus en plus on remarque une position tendancieuse de ces deux organisations en Afrique et particulièrement au Mali. La semaine passée, elles ont fait un tir groupé contre le Mali. Pour une majorité de Maliens, trop c’est trop.
Selon la Voix de l’Amérique (VOA) Amnesty International a appelé mardi 4 avril les autorités maliennes à faire la lumière sur des exécutions extrajudiciaires dans le centre du Mali, où six corps ont été retrouvés dans une fosse commune la semaine dernière.
Il y a une semaine, des associations de défense des droits de l’Homme, dont Human Rights Watch, ont réclamé l’ouverture d’une enquête après la découverte à Dogo (centre) des dépouilles de six personnes, arrêtées quelques jours plus tôt selon elles par l’armée.
Dans un communiqué toujours le mardi 4 avril, Amnesty a indiqué avoir recueilli des témoignages selon lesquels ces six corps « découverts dans une fosse commune le 25 mars étaient ceux de personnes arrêtées trois jours auparavant par l’armée dans le village de Dogo et emmenées vers une destination inconnue ».
Comme on le remarque le caractère affirmatif et autoritaire en filigrane de ces organisations exprime le mépris qu’elles ont à l’égard des pays africains et pauvres comme le Mali. Cette pression sur le Mali est une façon de contribuer à son ‘’bashing’’.
Il s’agit de salir Mali et de le présenter comme un état voyou. Dès que le mali commence à bien respirer et à sortir la tête ces organisations deviennent dure et même très dure contre le Mali. La semaine dernière la fameuse organisation des droit de l’homme, Human Rights Watch est honteusement sortie pour incriminer le mali, précisément son armée d’avoir ‘’liquider’’ des maliens et les enfouir dans une fausse commune ! Dans sa déclaration Human Rights Watch ne donne pas assez de précision comme à son habitude, en tout cas en ce qui concerne le mali. Cette organisation dans un dessein ‘’bashing’’ va même jusqu’à designer une ethnie comme victime. Il s’agit tout simplement d’attiser le feu et d’opposer deux ethnies qui ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre. L’année dernière cette même organisation a fait une publication mensongère et grotesque qui accuse les Forces Armées Maliennes de violation des droits humains dans certaines localités du pays. . Il s’agit des localités de Douentza, Sévaré, Bandiagara et la ville de Mopti. A l’époque le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, a effectué une visite de terrain de trois jours pour s’imprégner de la réalité des faits.
Dans chacune de ces localités, Me Tapo s’est rendu dans les commissariats de police, les maisons d’arrêt et les brigades de gendarmerie où il a pu faire l’état des lieux. Aussi, Tapo et sa délégation ont eu un entretien très sérieux avec les autorités coutumières et religieuses des localités citées dans le rapport. Ces derniers ont clairement expliqué la situation des droits de l’homme dans leurs localités. Au cours d’une conférence dans son département Me Tapo a dit formellement, qu’au cours des entretiens, les chefs militaires, religieux et coutumiers ont affirmé : « qu’ils n’ont jamais vu d’enquêteurs dans leurs localités respectives. Ce qui prouve que le rapport de HumanRights Watch n’est pas objectif » HumanRights Watch a pu la honte puisque qu’elle n’a jamais pu montrer les faits. Mieux, selon Me Tapo les témoignages ont clairement montré qu’il n’y a pas eu d’exactions commises par les forces de sécurité comme le prétend le rapport, encore moins de découverte de charnier
Ce mensonge et cette humiliation ne suffit pas et pendant que le mali recouvre progressivement la paix, elle se réveille avec la même calomnie, diffamation, délation… Ce qui blesse d’avantage c’est inertie du département en charge des droits de l’homme. Il aurait dû faire comme Me Tapo, sinon mieux.
En voilà une de ses organisations qui ne veulent pas la paix au mali, aidée en cela par d’autres maliens. Cependant elles ont plus à faire ailleurs qu’au Mali. HumanRights Watch doit comprendre que le gouvernement du Mali reste résolument engagé à proposer et à promouvoir les droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national. Malgré un contexte sécuritaire difficile, il est décidé à poursuivre la mise en œuvre de ses obligations découlant des instruments internationaux et régionaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme.
Ce qui fait mal d’avantage c’est que c’est des maliens qui sont à la base cette calomnie pour des intérêts personnels et sordides. Ils sont connus. Cette inertie du département actuel en charge des droits de l’homme. Moins, le ministre de la défense Tiena Coulibaly a été catégorique : ‘’Il faut arrêter de culpabiliser l’armée malienne’’ à une radio étrangère qui sert de relais pour ces organisations fantômes. Au pire le mali doit réviser ses rapports avec ces organisations crapules et voyous. C’est des pyromanes.
Levy Dougnon
Les echos