Il s’est produit le samedi dernier au Quartier Banconi un malheureux incident qui a coûté la vie à une mère de famille de 4 enfants. Il s’agit de Mme DIARRA Alima KOUMA . Dans les explications de son mari, sa voisine Assan FOFANA l’a piquée dans les narines avec un perron, ou encore une aiguille pointue utilisée généralement par les femmes pour défaire les tresses.
De coutume, les rixes entre les femmes partageant une cour commune sont fréquentes dans toutes les localités du Mali. L’incident survenu le weekend dernier au quartier Banconi Djaguinébougou en commune I du District n’est donc qu’un cas parmi tant d’autres et ce sont des choses qui rendent difficiles le vivre – ensemble dans la société.
M. Mohamed DIARRA , l’époux de la dame défunte s’est prêté aux questions d’un web média au lendemain du drame afin de donner sa version des faits. Dans ses explications, il a indiqué que le problème entre sa défunte épouse et Assan Fofana date de très longtemps.
’’ L’époux de Assan du nom de Moussa Coulibaly est comme un frère pour ma femme à cause du bon voisinage .Mais depuis que cette femme Assan Fofana est rentrée dans la Cour elle considérait ma femme comme sa coépouse’’. M. Mohamed DIARRA a indiqué que Assan Fofana poussait d’autres voisins de la Cour à s’en prendre à sa femme : ‘’ Souvent on se retrouve au niveau du Commissariat de Police du 6ème Arrondissement et jusqu’au tribunal’’, a indiqué le mari de la victime. Il a ajouté que toutes les personnes ont été mises en garde par les autorités et Assan Fofana n’avait plus personne à l’aider dans son combat.
‘’ Maintenant qu’elle a su qu’il n’y a plus personne pour l’aider, elle a décidé elle-même de faire sa lutte. C’est ce qu’elle a accompli hier (samedi 24 octobre) aux environs de 23 heures. Les amies de ma femme étaient à la maison pour leur tontine. Elle (Assan Fofana) est venue créer un incident : « Ma femme a fait rentrer ses amies jusque dans sa chambre pour terminer leur rencontre. Après la tontine, elle s’est mise à injurier ma femme. J’ai quitté le boulot en (…)
Une transcription de Mahamane TOURE
NOUVEL HORIZON