À la tête d’une forte délégation du bureau de la section de Kati du Mouvement Patriotique Pour le Renouveau (MPR), Dr Choguel Kokalla Maiga, s’est rendu dans la commune de Yélékébougou, plus précisément dans le village de Fabougou. Cette visite du président des ‘’ Tigres’’a eu lieu le 3 mars. Elle s’inscrit dans le cadre d’une tournée organisée par la section de Kati à travers ses différentes sous-sections. Le président du Bureau Exécutif Central du MPR a saisi cette occasion pour s’entretenir à cœur ouvert avec ses militants à la base.
Entre le MPR et la commune de Yélékébougou, les contacts sont récents, mais pleins d’enseignements politiques. Avant 2014 ce parti n’existait dans aucun village de cette commune. A la surprise générale, le MPR, à l’issue des municipales de 2016, s’ y est taillé la place de deuxième force politique avec trois conseillers pour ensuite intégrer le bureau communal. Voilà la raison de l’attachement du président du parti du ‘’tigre debout’’ à cette structure de base. Surtout que ceux sur lesquels il a fondé sa confiance, jouissent d’une bonne réputation auprès des populations. C’est le cas du jeune élu Mohamed Diarra. Ce dernier, à peine arrivé au sein du conseil communal de Yélékébougou, a convaincu les populations des dix-sept villages de cette commune. Elles se disent satisfaites de ses actions salvatrices notamment, son dévouement dans la facilitation de l’accès à l’acte de naissance pour les enfants.
Lors de cette assemblée générale de prise de contact, le président de la section MPR de Kati, Adama Sidibé, dira que cette visite est une tradition pour sa section. Après chaque élection, , la section fait le tour de toutes ses sous-sections pour féliciter les militants à la base. La tournée de cette année a une portée particulière, car elle se tient en une année électorale, avec l’organisation du scrutin présidentiel, au sortir duquel ils veulent obtenir un score honorable pour leur candidat. « Mais pour aider quelqu’un, il faut avoir une carte NINA » a dit M. Sidibé. C’est pourquoi il a invité tous les militants de Yélékébougou à prendre part aux activités de la relecture des listes électorales qui sont en cours.
Les jeunes et les femmes au créneau !
Cela n’est plus un secret au Mali, la majeure partie de l’électorat est constituée par les femmes et jeunes. Pour Kadiatou Koumaré conseillère à la mairie de Yélékebougou, l’arrivée du président du parti du ‘’Tigre débout’’ à Fabougou est un honneur. Elle a profité de cette occasion pour lancer un appel aux femmes de Yélékebougou afin qu’elles s’impliquent activement et massivement dans la politique, car dira-t-elle « quand on parle de parti politique on parle de femmes ».
À sa suite, Aminata Coulibaly, jeune et dynamique militante du parti à Kalaban Coro, conseillère à la mairie de sa commune dira que l’œuvre accomplie par le jeune Mohamed Diarra ne la surprend pas, vu la formation politique dont les jeunes bénéficient au sein du MPR. « Nous les jeunes du MPR sommes venus pour balayer » a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter : « quand le Tigre sort les autres se cachent ».
Choguel à cœur ouvert avec ses militants !
Conformément à ce qu’il avait déclaré, il y a deux semaines de cela dans la commune de Safo, le président du MPR a affirmé qu’il ne va plus rester inactif après le temps de réflexion qu’il s’était accordé.
Par rapport aux enjeux de l’heure, notamment le scrutin présidentiel qui pointe à l’horizon, le président du MPR ne s’est pas embarrassé de détours. Il a assimilé les élections à de véritables batailles. «Les partis qui ne disposent pas de leaders, en sortent vaincus. Ceux qui sont de vrais chefs, s’ils sont secondés par des hommes de confiance, engagés, peuvent triompher » a affirmé le président Choguel.
Dans la même foulée, il rappellera que le Mali compte 18 millions d’habitants. Mais, lors de la dernière élection présidentielle, ce sont 3 millions d’électeurs seulement qui ont voté. Et de poursuivre : « Celui qui est au pouvoir aujourd’hui, en 2013 n’a reçu que 2 millions de voix ». Ce rappel est destiné à insister sur le fait qu’il faut avoir des bons leaders pour mettre les chances de son côté. C’est pourquoi, ajoutera le président du MPR, lors des récentes communales, le parti a demandé à Mohamed Diarra de se porter candidat pour la conquête de la mairie. Et ce, parce qu’il est censé connaitre les difficultés des populations, et qu’il peut être leur porte-parole au sommet de l’Etat, car c’est celui qui connait les difficultés des populations qui peut s’engager pour elles. « C’est lui le politique » a précisé le président Maïga.
Sur un tout autre chapitre, le président des ‘’Tigres’’ poursuivra : « Aujourd’hui, dans notre pays, il y a des individus qui veulent faire de l’appartenance tribale ou ethnique un sujet de débat politique. Cela qui n’a jamais été le cas auparavant .Au Mali nous sommes égaux. Aucune ethnie ne s’est prévalue d’une supériorité sur les autres. Notre histoire est faite d’une succession d’hégémonies, chaque population l’exerçant un moment dans le strict respect des autres ».
Pour terminer, le président du MPR a invité les hommes à autoriser les femmes et les jeunes à s’impliquer dans la politique.
Nouvelle adhésion au MPR !
De retour sur Bamako, la délégation s’est arrêtée à Kati où le président du Mouvement Patriotique pour le Renouveau, Dr Choguel Kokala Maiga a tenu à remercier un nouvel adhérant à son parti, le Dr Boubacar Guindo gynéco-obstétricien à l’hôpital de Kati, un responsable disposant d’une forte base dans sa circonscription. A cette occasion, le président du MPR tout en souhaitant la bienvenue à ce nouveau militant, n’a pas manqué de lui signifier les vertus sur lesquelles le MPR se fonde ; notamment, l’engagement, le dévouement et le patriotisme. Selon, lui, le parti a besoin des personnes qui ont des ambitions politiques.
Par Jean Joseph Konaté, envoyé spécial
Par Le Sursaut