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Dr. Cheick Modibo Diarra, président du RPDM : demande le report des élections régionales au profit des présidentielles

Le 1er congrès ordinaire du Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM), s’est tenu, le samedi 24 février passé, au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. Placé sous la houlette de son président, Dr. Cheick Modibo Diarra, il a rassemblé les militants et sympathisants venus de l’intérieur et de l’extérieur pour la cause ainsi que les invités de marques. 

Cette jeune formation politique a vu le jour dans l’objectif de rompre avec l’ancien système politique, résoudre et bien gérer efficacement les affaires publique. Elle vise à conquérir le pouvoir pour instaurer les valeurs du Mali d’antan à travers une vision adaptée aux réalités de l’heure. Dans son allocution, le Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM), Dr.  Cheick Modibo Diarra a souligné que son parti est né d’un rêve qui est de faire du Mali un pays démocratique, qui donne légalité des changes, un Mali qui rassemble ses enfants, un Mali où il fait bon vivre. « Le RPDM n’a pas l’intention d’être un parti de trop dans l’échiquier politique au Mali c’est pourquoi nous renonçons au confort personnel au profit de l’intérêt collective  », a-t-il indiqué.

A l’en croire, l’année 2018 est une année électorale, c’est pourquoi il a proposé aux autorités de reporter les élections régionales à une date ultérieur afin de se concentrer sur la présidentielle. Il a aussi invité le pouvoir en place de tout mettre en œuvre pour que l’élection présidentielle soit transparente et crédible afin que les résultats soient acceptés par tous. Selon lui, une coalition de 11 partis politiques se forme pour choisir un seul candidat unique aux élections présidentielles. C’est pourquoi, il a invité ces partis à faire preuve d’honnêteté, en soutenant le candidat retenu.

Par ailleurs, le président Diarra a indiqué que le Mali subit les assauts lâches et barbare des terroristes qui n’ont ni foi ni loi, avec comme corolaire des pertes en vies humaines aussi bien militaires que civiles. Il a salué le courage et la détermination des FAMAS et leurs alliés, qui sont dévoués à leurs éradiquer où qu’ils se trouvent.

Concernant l’accord d’Alger, l’ex premier ministre avec plein pouvoir, a affirmé que c’est un instrument juridique de sortie de crise, son application exige des concessions. Et d’inviter les parties signataires à mettre le Mali au dessus de tout.

En outre, selon Dr. Diarra pour que notre éducation sorte de la crise dans laquelle elle se trouve il faut l’implication des acteurs dans la gestion des affaires scolaire et qu’ils conjuguent les efforts pour réformer l’école et l’adapter aux besoins du Pays. « L’école ne doit pas être un lieu de formation des chômeurs », a dit le président Dr. Diarra et d’ajouter que le Mali n’est pas un pays pauvre car il regorge des potentialités pour amorcer le développement

S. SONOGO

Source le Fondement

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