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DOUMBI FAKOLY, ECRIVAIN MALIEN A LA RENTREE LITTERAIRE 2018 « II y a mieux à faire »

Créée en 2008, la Rentrée littéraire du Mali est un cadre de promotion du livre et de la lecture dans le pays. L’évènement dédié à la création littéraire, regroupe les écrivains de tous les coins du monde autour de diverses activités. En marge de la rentrée litteraire, nous avons rapproché, Doumbi Fakoly, écrivain malien par origine, sénégalais par adoption, panafricaniste par conviction et citoyen du monde noir par devoir de combat, auteur de 42 œuvres, il donne son avis sur le métier du livre et sur la Rentrée littéraire.

Les Echos : vous avez 42 livres à votre actif, quels sont généralement les thèmes que vous évoquez dans ces différentes œuvres ?
Doumbi Fakoly : J’évoque tous les thèmes possibles, notamment les essais, la fiction romanesque, le récit historique et les ouvrages pour enfants.
Les Echos : Est-ce que le métier d’écrivain fait-il vivre son homme au Mali ?
D F : Non-non, même en Europe, il fait rarement vivre son auteur parce que les livres sont sujets à des ventes, les livres ne se vendent pas beaucoup, les auteurs ont rarement de quoi survivre sauf ceux qui ont la chance de créer chez les grands éditeurs qui font une grande promotion et qui leur octroient des rémunérations assez intéressantes. Sinon pour nous écrivains africains, nous écrivons tout simplement par devoir de combat, nous écrivons pour contribuer à la conscientisation de notre jeunesse et de notre peuple, nous n’écrivons pas pour de l’argent.
Les Echos : Nous sommes dans la mouvance de la Rentrée Littéraire, qui est aujourd’hui à sa 10è édition au Mali, comment jugez-vous cette activité ?
D F : C’est une activité qui doit être menée et qui doit d’année en année avoir beaucoup de succès, beaucoup d’impacts, mais à mon avis il y à redire, il y a une meilleure organisation à faire que celle-là.
Les Echos : Que proposez-vous alors pour une amélioration ?
D F : C’est une Rentrée Littéraire malienne, il faut qu’il ait beaucoup plus de Maliens présents dans les panels, dans les prises de parole, dans beaucoup de choses mais on a l’impression qu’ils ne connaissent même pas les auteurs maliens. Il faut qu’il est beaucoup plus d’impacts, des invités naturellement toujours les Africains et quelques étrangers et faire en sorte qu’il y ait beaucoup d’inviter d’écrivains maliens parce que on a l’impression que le Mali n’a pas d’écrivains.
Propos recueillis par : Mariam Coulibaly

Les Echos

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