IBRAHIMA KONE (EXPERT) : LES EUROPEENS REFUSENT DE RATIFIER LA CONVENTION DES NATIONS-UNIES SUR LES DROITS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS.
Dans notre pays, des milliers de femmes vivent dans une profonde souffrance à cause de la migration de leurs maris dans certains pays d’Afrique, de l’Europe ou d’autres continents. L’éducation des enfants connait aussi des défaillances. Des retrouvailles difficiles avec des conjoints qui peuvent faire 02 ans, 05 ans, voire 10 ans sans revenir pendant que les Européens refusent de ratifier la convention des Nations-Unies sur les droits des travailleurs migrants.
De nombreuses demoiselles prennent la demande en mariage d’un migrant pour une bénédiction dans l’espoir de vivre une vie merveilleuse. Sans trop réfléchir, beaucoup se lancent dans ce mariage comme une piste vers le bonheur qui devient progressivement leur « chemin de croix ».
De façon générale, cette belle vie dont rêvent ces jeunes femmes une fois mariées aux migrants se transforme en une vie remplie d’épreuves. Car la femme et les enfants se retrouveront impactés par l’absence du chef de famille. Les retrouvailles sont difficiles et malheureusement, le migrant qui est de l’autre côté du monde utilise rarement ses moyens de bord pour conforter sa famille plongée dans une forme de détresse. Alors, la femme se sent abandonnée et condamnée à vivre dans la souffrance, la solitude. L’éducation des enfants, outre le rôle de la femme, connaitra des défaillances. Ainsi, l’espoir devient le désespoir.
Source : Nouvel Horizon