L’ambassade du Mali en Guinée Conakry a servi de cadre, ce mardi 22 octobre 2019, pour la tenue des assises pour la phase régionale, du district de Bamako ainsi qu’au niveau des missions diplomatiques et consulaires du dialogue national et inclusif. Organisées par l’Ambassade du Mali à Conakry en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) et le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) ; l’ouverture des travaux était placée sous la présidence de l’Ambassadeur du Mali à Conakry, Modibo TRAORE, en présence du président du CSDM, Chérif Mohamed HAIDARA et entre autres.
L’objectif de cette concertation, selon les organisateurs, c’est d’établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre Pays est confronté, depuis au moins trois décennies et analyser, de manière participative, et inclusive leurs causes et leurs conséquences en vue de proposer des solutions de sortie de crise avec un plan d’action et un chronogramme de mise en œuvre.
Selon l’ambassadeur, depuis 2012, le Mali est confronté à un problème multidimensionnel, les Maliens ont décidé de se parler pour trouver une solution à cette crise et c’est pourquoi beaucoup de Maliens ont décidé d’organiser un dialogue national et inclusif pour la sortie de crise. Il y’a six thèmes à débattre, poursuit-il, tels que la gouvernance, la sécurité, la jeunesse, le sport et entre autres. Depuis un bon bout de temps, le dialogue a commencé, donc maintenant c’est le tour des ambassades qui se fait sans inclusion. Pour terminer, il a demandé à tous les Maliens résidant en Guinée de venir participer activement à ce dialogue tant important.
Dans son introduction, le président du CSDM, Cherif Mohamed HAÏDARA a souligné le rôle joué par le CSDM dans l’apaisement du climat politique qui, selon lui, a donné naissance au Dialogue politique Inclusif baptisé Dialogue National Inclusif. Selon lui, le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, se montre déterminé pour faire converger toutes les forces vives de la nation autour du dialogue national inclusif.
Le CSDM étant une association apolitique à but non lucratif la diaspora malienne est, selon son président, souhaite voir que les Maliens se parlent afin de trouver les solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Pour le bon déroulement du processus, a-t-il rappelé, un triumvirat a été mis en place pour conduire ce dialogue.
Au niveau de la diaspora, a-t-il fait savoir, 24 pays ont été choisis pour tenir ce dialogue dont la Guinée Conakry en fait partie.
Ainsi, il a insisté sur le rôle important de la diaspora malienne dans la vie socio-économique du Mali en faisant sept propositions allant dans le sens de la défense des intérêts de la Diaspora, car 1 Malien sur 3 vit à l’étranger et ils apportent plus de 800 milliards de FCFA par an au Mali.
Par ailleurs, le président du CSDM a exprimé sa reconnaissance à l’ambassadeur, au Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, d’avoir pris l’initiative du dialogue national inclusif.
Se montrant disponible et prêt à accepter tout pour l’intérêt du Mali, le président du CSDM, a réaffirmé à ses interlocuteurs qu’il ne se lassera jamais de tendre sa main et de continuer à discuter avec tous.
Il faut noter que l’atelier de validation des TDR du dialogue national inclusif qui a duré deux jours et a été marqué par l’absence notoire du président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), Habib Sylla.
Une correspondance de Gaoussou KANTE