Le désormais ex-ambassadeur de Cuba au Mali, Roberto Blanco Dominguez, a regagné son pays, le samedi dernier, après une année de mission. La veille, il a fait ses adieux au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, lors d’une audience qui s’est déroulée à la Villa des Hôtes à l’ex-Base.

Une occasion de rappels utiles sur les liens de coopération entre nos deux pays et d’échanges sur les préoccupations de l’heure.
Le Mali et Cuba entretiennent, en effet, une collaboration étroite dans divers domaines, depuis les premières années de l’indépendance de notre pays.
Cette coopération s’est d’abord concrétisée pour notre jeune nation indépendante par la formation de centaines de cadres dans tous les domaines pour faire face à nos besoins en ressources humaines. Elle s’est plus tard étendue à l’assistance technique dans les domaines de la santé, des sports et des arts.
Roberto Blanco Dominguez s’est attelé, durant son séjour, à revigorer ces liens de coopération et d’amitié qui ont été établis par Modibo Keïta et Fidel Castro. Au premier président du Mali, le Lider Maximo a fait montre de la disponibilité de son pays à soutenir notre pays.

Depuis, cet élan est maintenu dans la coopération qui s’est étendue à plusieurs domaines. Aussi, selon le diplomate, ses échanges avec le chef de l’État ont porté «sur la vie politique dans nos deux pays», avec un focus sur la situation sécuritaire au Mali et le blocus économique imposé à Cuba.
Sur ce dernier point, il a remercié le président Keïta pour le vote du Mali au Nations unies, le 7 novembre dernier, en faveur de la levée de ce blocus. Ce choix de notre pays témoigne de la profondeur de ses liens avec Cuba et rappelle l’adhésion, très tôt, de nos deux États au mouvement des Non-alignés qui milite pour la levée de cet embargo.
Roberto Blanco Dominguez a confié avoir passé un bon séjour dans notre pays, d’où il s’en va avec un «très bon souvenir, surtout des Maliennes». Persuadé que le Mali surmontera ces moments difficiles ; il a souhaité que la paix revienne afin que notre «très solide peuple» puisse se développer et retrouver toute sa grandeur d’antan.

Issa DEMBÉLÉ

Source: L’Essor-Mali