La Coalition des forces patriotiques (COFOP) a annoncé, à travers un communiqué en date du 20 août 2019, la suspension de sa participation aux travaux d’organisation du Dialogue politique inclusif. La vraie cause serait liée à un problème de représentativité de ses membres au sein du comité d’organisation.
La Coalition des forces patriotiques (COFOP) dirigée par Dr Abdoulaye Amadou Sy a suspendu, depuis le mardi dernier, sa participation aux travaux d’organisation du Dialogue politique inclusif. Dans son communiqué, la COFOP déplore que le Dialogue politique inclusif soit placé sous l’autorité des départements ministériels. Cette manière d’organiser contribuera, selon cette coalition, à l’échec du dialogue. « L’exécutif n’est pas concepteur de l’objet du Dialogue politique inclusif que nous attendons », explique-t-elle dans son document. Selon Dr Sy et ses militants, les décisions issues du Dialogue politique inclusif devraient plutôt être sous l’autorité du président de la République. « L’exécutif ne peut donc pas être juge et partie dans l’élaboration et la mise en œuvre des TDR relatifs à l’organisation du Dialogue politique inclusif bien que nous attendons », estime la COFOP.
Les vraies causes de la colère de la COFOP
Suite à la publication de la nouvelle de cette décision de la COFOP, nous sommes entrés en contact avec certains cadres proches de la coalition. Au cours de nos échanges, ceux-ci ont expliqué les vraies causes de la suspension, par la COFOP, de sa participation aux travaux d’organisation du Dialogue politique inclusif. Selon nos sources, ce qui a poussé la COFOP à prendre cette décision, c’est le problème de représentativité. Notre source nous indique que cette coalition n’a qu’un seul représentant dans le comité d’organisation du dialogue alors que le front de Tiebilé Dramé en a trois. Elle se serait donc sentie discriminée et a décidé de rompre le silence pour que cette situation se régularise.
Boureima Guindo
Source : Le Pays