Chers amis, la question du retour du Président Compaoré à été abordée hier 18 juin, à l’occasion du dialogue politique initié par le pouvoir. Cette question noeudale a été introduite de fort belle manière et bien à propos par Alain Zoubga avec la verve qu’on lui connaît.
L’idée d’aborder la question du retour du Président Compaoré et des exilés à été balayée du revers de la main par Simon Compaoré, co président du dialogue politique comme on pouvait s‘y attendre. Avec comme arguments bateau, le fait que personne n’a chassé quelqu’un. Vraiment ahurissant comme argument à ce niveau du débat. Cela démontre une fois de plus la mauvaise foi des autorités en place, et le manque de volonté pour promouvoir la réconciliation nationale.
Sauf que cette fois, l’opposition qui co-préside le dialogue national à travers Zephirin Diabre n’entendait pas se laisser imposer le choix des sujets à débattre. A partir du moment où le dialogue est politique, tous les sujets politiques d’importance devraient être abordés sans tabou, et ce dans l’intérêt supérieur de la nation.
La question du retour du Président Compaoré et des exilés est aujourd’hui une question dont on ne peut faire l’économie à l’étape actuelle de la vie de notre pays.
A la suite du Président du CFOP Maitre, Gilbert Ouedraogo Président de l’ADF/RDA, et le Président de la NAFA, Hamadou Dicko ont chacun à son tour enfoncé le clou en embauchant la même trompette que Alain Zoubga.
Face à la détermination de l’opposition d’intégrer la question du retour du Président Compaoré dans le champ des débats, la majorité semble t’il n’a eu autre choix que d’accéder à la requête de l’opposition.
Si tel est le cas, c’est un bon débu. Mais le plus dur reste à faire. Faire des propositions concrètes qui débouchent sur le retour effectif du Président Compaoré et des exilés dans les meilleurs délais et avec les honneurs dû à son rang.
Ce sera sans nul doute l’acte le plus important du mandat du Président Kaboré.
Espérons que l’intérêt supérieur de la nation guide les participants aux travaux.
Dieu bénisse le Burkina Faso.
La Génération Blaise Compaoré.
Source: Figaro du Mali