La vulgarisation de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger ; le déploiement rapide des forces de défense et de sécurité reconstituées sur l’ensemble du territoire national ; les services administratifs et les services sociaux de base sur l’ensemble du territoire, sont les attentes du peuple après la tenue du Dialogue national inclusif.
Le dialogue national inclusif a demandé d’étoffer les effectifs des forces armées et de sécurité par un recrutement massif dans les conditions de transparence requises ; améliorer et moraliser le mode de recrutement ; diversifier le partenariat en matière de coopération militaire de coopération militaire ; renégocier un mandat de la MINUSMA plus adapté à la situation sécuritaire du pays ; interdire les associations à caractère ethnique pour lutter contre les replis identitaires ; désarmer et dissoudre les milices armées et interdire la vente et le port de tenues et autres équipements militaires aux particuliers ; procéder à une relecture de certaines dispositions de l’Accord pour la paix et réconciliation, selon les mécanismes prévus à l’article 65 dudit Accord ; œuvrer pour la prévention des conflits en encourageant les rencontres intercommunautaires et intra-communautaire et en renforçant les capacités des acteurs ; engager le dialogue avec Amadou Koufa et Iyad Ag Ghaly pour ramener la paix au Mali ; mettre en place un programme de réparation holistique pour les femmes victimes des conflits ; construire des casernes militaires. A moyen terme, il s’agit d’appliquer les dispositions des textes relatifs à l’organisation et au fonctionnement des secrétariats généraux des départements ; appliquer et généraliser les mesures relatives à l’appel à candidature aux emplois supérieurs de l’Etat et des établissements publics ; la mise en place d’un organe unique et indépendant de gestion des élections ; procéder au recensement des Maliens de l’extérieur ; évaluer la mise en œuvre des conclusions des Etats Généraux sur la décentralisation ; dématérialiser les documents administratifs ; opérationnaliser les nouvelles régions administrées ; créer une autorité unique de régulation de la communication.
Economie et Finance
A court terme, il s’agit de renforcer le partenariat ; appuyer la dette intérieure ; mettre les questions environnementales au centre des préoccupations nationales. A moyen terme, il s’agit de redynamiser le secteur privé pour qu’il son rôle de moteur de l’économie nationale à travers des mesures incitatives ; libéraliser le secteur de l’énergie et promouvoir les énergies renouvelables ; promouvoir la consommation des produits locaux ; promouvoir le plein emploi en milieu rural ; accroître et réhabiliter les infrastructures de transport et de communication ; créer une chaine de valeur au niveau des secteurs or, coton et ressources agricoles. A suivre
Fakara Faïnké
Source: Le republicain mali