Tout au long du processus du dialogue inter-maliens, les jeunes femmes et les jeunes filles ne sont pas restées en marge. Fanta Diaw est de la commission communication et Kibira cheick, déléguée de Taoudeni. Si la première veille aux plans de communication du dialogue, la seconde participe activement aux débats dans les commissions et en plénières. Elle a beaucoup vanté le potentiel économique de sa localité.
« Nous avons fait des visites dans les lieux de concertation. On s’écoute, on fait des propositions aussi pour que la jeunesse et les femmes ne restent pas en marge, explique Fanta Diaw. »
« Je suis dans la commission économie et développement durable pour pouvoir défendre l’économie de ma région, particulièrement celle de la mine de Taoudeni. Cela va donner du travail aux jeunes, affirme Kibira cheick ».
Des jeunes dames au service des participants
Sur place, on peut remarquer aussi l’apport des hôtesses à ces pourparlers. Selon Mankou Ladorine Stella, responsable des hôtesses, son équipe est chargée de l’accueil et de l’orientation des participants. Malgré quelques difficultés, elles mènent cette activité avec enthousiasme.
« Nous sommes là chaque matin, de 6h30 à 18h, 19h. Nous sommes au nombre de trente filles. Nous accompagnons les autorités. Une fois en salle, on distribue de l’eau, on passe les micros. Nous sommes à leur disposition », affirme la responsable des hôtesses.
Nos interlocutrices espèrent que les recommandations issues de ce processus du dialogue inter-maliens aboutiront à une paix durable au Mali.
Source: Studio Tamani