Soumi champion, l’homme qui s’est toujours cru béni de Dieu, manipulant le verbe avec aisance et outrecuidance, passant par toutes les supercheries dans le seul but avoué de parvenir sur les hauteurs de Koulouba par les moyens du mensonge contre la vérité, le dénigrement contre l’exaltation, s’est pris dans le piège qu’il s’est lui même tendu.
Des aveux recueillis de l’informaticien, qui serait l’agent de Smart Média, par les services de de renseignement, tout porte à croire que le camp ‘’Soumi’’ serait derrière un véritable projet sinistre de déstabilisation du pays à travers des vidéos et images montées…
A force de croire qu’on est plus intelligent que tout le monde, le seul sachant, le seul pouvant et né pour duper et diriger le monde entier, on finit par se perdre dans ses propres turpitudes. Car Dieu est juste et ne tolère ni la vanité ni l’arrogance.
Cette vérité que n’ignore certainement pas notre «champion national» devrait le faire méditer sur l’immensité de son désespoir, suite à ses déboires électoraux, mais surtout de la vérité sur son projet machiavélique de déstabilisation du pays à travers des vidéos et images montées de toute pièce tendance à discréditer le processus électoral dont la transparence a été saluée par les observateurs nationaux et internationaux.
De sources crédibles, le pot au rose de cette véritable conspiration de l’opposition a été découvert, suite à l’interpellation de l’informaticien, qui serait l’agent de Smart Média. Ces mêmes sources indiquent que c’est l’arrestation de ce génie de l’informatique, travaillant pour le compte du candidat Soumaïla Cissé, qui a permis aux services de renseignement d’éviter le chaos qui se préparait contre le peuple du Mali par certains de ses propres fils dont le but avoué est la défense de leurs seuls intérêts personnels, du désir de se servir au lieu de servir la Nation.
De la révélation faite par nos sources, au parfum de ce dossier sulfureux, l’indélicat commis, qui a été mis hors d’état de nuire, identifié comme étant de nationalité ivoirienne, aurait été sollicité pour monter de fausses images et vidéos trafiquées de bourrages d’urnes. Ce plan sournois et démoniaque serait orchestré, nous rapporte-t-on, par la direction de campagne de Soumaïla Cissé. Ces images et vidéos, selon la même source, étaient prévues en réalité pour être mises en ligne sur les réseaux sociaux dès la fermeture des bureaux de vote, le 12 Août 2018, date du second tour du scrutin présidentiel.
Le timing était bien choisi aussi bien que le modus operandi. Ce d’autant plus que les commanditaires, selon les mêmes indiscrétions, avaient prévu de diffuser des images et vidéos (environ 20 images et vidéos) des forces de l’ordre entrain de bourrer les urnes et semer la terreur dans certaines régions du nord et du centre du pays, notamment Mopti, Ségou, Sikasso, Gao. Le but était, soutiennent-elles, de «créer une confusion totale afin de générer un soulèvement populaire» contre le régime et rendre la tâche plus complexe au ministère de l’Administration territorial, la Cour Constitutionnelle et les observateurs nationaux comme internationaux. Et le pas est vite franchi pour affirmer clairement que la vidéo de bourrage d’urne qui circule actuellement sur la toile serait en réalité un test des images trafiquées en question.
« Un sale projet qui visait à proclamer du coup Soumaïla Cissé, candidat élu président de la République du Mali », confie notre interlocuteur.
D’ailleurs, la même source révèle que l’informaticien appréhendé serait un proche collaborateur de l’ancien Président Ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement en détention à la CPI. Le véritable faux vrai informaticien aurait avoué, après un long interrogatoire des services de renseignement, que ce projet de mise en scène n’était pas, dans un premier temps accepté par le candidat de l’URD. Mais ne pouvant malheureusement se soustraire à la pression de son directoire de campagne, il a dû finalement se plier à l’exécution de la sale besogne.
Par ailleurs, une autre source proche du ministère de la sécurité annonce que le gouvernement est sur le point d’informer les partenaires diplomatiques, impliqués dans le processus électoral, du fameux plan avorté. Pour l’heure, les enquêtes se poursuivent au niveau des services de renseignement et d’investigations, pour rassembler tous les éléments de preuve avant de procéder à des arrestations pour haute trahison et conspiration contre l’Etat.
Par Mohamed D. DIAWARA
Info-matin