“Nous devons y voir une opportunité d’engager des discussions de grande envergure avec les communautés afin de redéfinir les contours d’une nouvelle gouvernance dans les zones concernées”, a-t-il ajouté. 

Jean-Yves Le Drian a toutefois indiqué son opposition aux négociations, en rappelant que les groupes islamistes n’avaient pas signé l’accord de paix de 2015, considéré comme une base pour le rétablissement de la paix dans le nord du Mali.

“Disons les choses très clairement : il y a des accords de paix (…) et puis il y a des groupes terroristes qui n’ont pas signé les accords de paix, a-t-il déclaré. Les choses sont simples”.

La France déploie plus de 5.000 soldats au Mali et dans les pays voisins de la région du Sahel pour lutter contre les djihadistes, contre lesquels elle est intervenue pour la première fois en 2013.

(Paul Lorgerie, version française Anait Miridzhanian, édité par Jean-Michel Bélot)