L’occupation du pont enjambant le fleuve Sénégal, au coeur de Kayes, a débuté à minuit et devait se prolonger tout au long de la journée, ont expliqué les manifestants.
Ils portaient des pancartes où l’on pouvait notamment lire que «la population de Kayes réclame la réparation de la route Bamako-Kayes et la relance des chemins de fer du Mali». «Sans route, sans train, pas de développement», «Trop d’accidents, trop de blessés, trop de morts», affirmaient d’autres pancartes.
Zone de forte émigration, proche des frontières sénégalaise et mauritanienne, Kayes est une étape importante sur l’axe, très fréquenté par les camions, reliant la capitale malienne Bamako, 500 km plus à l’est, et la capitale sénégalaise Dakar, quelque 750 km à l’ouest.
La ville est également située sur la ligne de chemin de fer stratégique Dakar-Bamako, longue de 1286 km, construite à l’époque coloniale et dont la réhabilitation accumule les retards depuis plus de 15 ans.
AFP