Les syndicalistes d’enseignants observent un arrêt de travail depuis 3 semaines. Et cela après une série de grève au mois de janvier dernier. Ils réclament entre autre : « l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant supérieur, la sécurisation de l’espace universitaire et la séparation du statut enseignant et enseignant chercheur ».
« Trop c’est trop, on veut étudier » scandaient les étudiants manifestants. Ils exigent un enseignement de qualité au niveau supérieur mais aussi du secondaire. « Suite à un mot d’ordre de grève des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il y a de cela plus de deux mois, nous sommes victimes à notre droit à l’éducation », regrette Nelga Dembélé, porte-parole du mouvement des étudiants manifestants. « Nous lançons un cri de cœur à toutes les couches impliquées », rajoute-t-il.
« Le mépris total »
Pour le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur, cet arrêt de travail s’explique par le mutisme des autorités. « Le gouvernement est resté sur sa position. Le mépris total. C’est ce qui nous a amené à cet arrêt de travail », explique le secrétaire général du comité exécutif national du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur. « Nous réclamons neuf points dont, la prime de recherche depuis 2017 et la séparation des statuts enseignants-chercheurs et chercheurs », martèle Dr Alou Diarra.
Ces arrêts de travail se déroulent au moment où plus de 15 mille bacheliers de 2022 n’ont toujours pas commencé l’année universitaire dans les facultés choisies. Malgré toutes nos sollicitations le ministère de l’enseignement supérieur n’a pas voulu réagir.
Trouver un consensus
La Fédération nationale des Parents d’élèves s’est dit engagée à trouver un consensus entre les deux parties concernées. Toutefois, elle reconnaît que la situation devient de plus en plus insupportable.
Studio Tamani