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Des difficultés pour parvenir à un accord-cadre de paix

Représentants des touaregs et du gouvernement de transition malien sont en pourparlers à Ouagadougou, au Burkina Faso. PHOTO / AHMED OUOBA

Représentants des touaregs et du gouvernement de transition malien sont en pourparlers à Ouagadougou, au Burkina Faso.
PHOTO / AHMED OUOBA

OUAGADOUGOU, 17 juin (Xinhua) — Débutées le 8 juin dernier, les négociations intermaliennes se poursuivent à Ouagadougou sans que la médiation parvienne à concilier les vues des protagonistes pour la signature d’un accord-cadre de paix.

 

 

Selon des sources proches de la médiation, ces négociations butent sur trois points, à savoir le retour de l’armée dans le Nord du Mali, les mandats d’arrêts contre certains chefs de la rébellion et la participation des atures groupes rebelles aux négociations.

 

 

Sur le premier point d’achoppement, Bamako exige que l’armée malienne revienne au plus vite à Kidal et procède aussitôt au désarmement des rebelles touarègues. Mais la délégation conjointe touaregue s’oppose à un désarmement dans ces conditions.

 

 

Dans cette optique, les médiateurs font valoir que le désarmement s’intègre dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), proposant au gouvernement malien des cantonnements sur des sites identifiés.

 

 

Le deuxième point d’achoppement est relatif au refus de Bamako de suspendre les mandats d’arrêts contre certains responsables rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad ( MLNA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCA) au nom de l’indépendance de la justice.

 

 

Pour ce faire, la médiation demande au gouvernement à créer des conditions d’apaisement et à rétablir la confiance entre les populations afin de permettre l’organisation de l’élection présidentielle dans un climat apaisé.

 

 

Le troisième point d’achoppement a trait à la participation aux négociations des autres groupes rebelles non touaregs telles le Mouvement arabe de l’Azawad, les milices d’autodéfense Gandakoi.

 

 

La médiation trouve que ces milices et le Mouvements arabe de l’Azawad auront leur place dans le dialogue inclusif qu’initiera les nouvelles autorités maliennes élues en vue d’un règlement global de la crise au Nord Mali.

 

 

Malgré ces points d’achoppement, le porte-parole du MNLA et du HCA, Moussa Ag Atayeb, estime que l’espoir est tout de même permis parce que ces mouvements disent accepter le document proposé par la médiation.

 

 

« La plénière n’a pas eu lieu parce que tout simplement le Mali n’en voulait pas, car le dernier document parvenu aux différentes parties, a été étudié par chaque partie séparement. Au retour pour la plénière, le gouvernement malien a fait part à la médiation qu’il avait des amendements à porter sur le document », a dit M. Ag Atayeb.

 

 

Selon lui, le MNLA et le HCA ont tout donné pour parvenir à la paix, parce que l’avant dernier accord cadre proposé aux différentes parties était en défaveur du MNLA qui a tout de même accepté de le parapher pour la paix et la réconciliation.

 

French.news.cn   2013-06-18 09:05:15

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