Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le Secrétaire général de l’ONU vient de rendre public son dernier rapport de l’année. Il a laissé entendre dans ce rapport qui met en relief les faits constatés dans le dernier trimestre de l’année que ‘’la mise en place des institutions de transition a contribué à détourner encore davantage les parties prenantes maliennes de la mise en œuvre de l’Accord, mais la transition a néanmoins fait apparaître de nouvelles possibilités de faire avancer l’application dudit Accord’’.
Antonio Guterrez rappelle qu’en octobre, et, pour la première fois,’’ des représentants des groupes signataires ont rejoint le Gouvernement de transition, avec la nomination de quatre ministres, à savoir Harouna Toureh et Alhamdou Ag Ilyene, de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014, une coalition de groupes armés, et Mossa Ag Attaher et Mohamed Ould Mahmoud, de la Coordination des mouvements de l’Azawad. En outre, pour la première fois également, neuf femmes ont intégré le Comité de suivi de l’Accord en tant que représentantes des parties signataires ».
Il ajoutera qu’après une interruption de cinq mois, le Comité de suivi de l’Accord a repris ses réunions et que sa quarante et unième session s’est tenue le 16 novembre. ‘’La délégation malienne, composée de neuf ministres, était dirigée par le M. Ouane. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, les envoyés spéciaux de l’Union européenne pour le Sahel et des représentants du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord étaient présents, et le Ministre algérien des affaires étrangères a participé par visioconférence. Le Premier Ministre a réaffirmé la volonté des autorités de transition de mettre en œuvre l’Accord. Toutes les parties signataires ont convenu de revitaliser le cadre de concertation inter malien. Comme suite à la recommandation du Comité de suivi de l’Accord, les parties signataires ont organisé un atelier de quatre jours, du 24 au 27 novembre, visant à établir un plan révisé des mesures prioritaires à mettre en œuvre pendant la transition’’ s’est felicité Antonio Guterrez. Dans le cadre du Redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes reconstituées, Antonio Guterrez indiquera que les parties signataires sont convenues de lancer la deuxième étape du processus accéléré de désarmement, de démobilisation et de réintégration .’’À l’issue de cette étape, 1 687 combattants auront été intégrés dans les forces de défense et de sécurité en vue d’atteindre le plafond autorisé, fixé à 3 000 combattants. Au 24 novembre, 1 313 combattants avaient été intégrés et 451 avaient été enregistrés dans le cadre de la phase de « rattrapage », et tous attendaient d’être transférés du nord au sud du Mali pour recevoir une formation préalable à leur intégration et à leur redéploiement’’.
Antonio Guterrez d’ajouter que « (…)
Rassemblé par Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON