Dans un communiqué de presse rendu publique, la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP) a apporté un démenti aux fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux et dans certains journaux de la place concernant la démission de certains membres de la Cour Constitutionnelle.
En réalité, depuis quelques jours, une polémique est alimentée dans les journaux et plus particulièrement sur la toile au sujet de la démission de certains membres de la Cour Constitutionnelle contre une forte somme versée par le président de la République. Une information que dénonce la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP) à travers un communiqué de démenti.
« Suite à la publication de l’article intitulé ‘‘ Dos au mur, pour sauver sa tête, le président IBK achète à coup de 300 millions CFA la démission des membres restants de la cour constitutionnelle. Manassa Danioko contrainte de suivre le pas au risque de se retrouver seule à la tête d’une cour constitutionnelle vide’’, par le site web ‘‘Africa Kibaru’’, Sidi Almoctar Oumar, directeur national du trésor, dément avec la dernière rigueur les propos le citant nommément d’être impliqué dans de telle initiative malsaine », peut-on lire dans ce communiqué de la DNTCP.
Dans ce démenti, le Directeur National du Trésor et de la Comptabilité Publique Sidi Almoctar Oumar informe, qu’il n’est pas signataire d’un compte et ce qui se raconte est une « calomnie ». « Il n’est signataire d’aucun compte de l’État ni à la Banque Centrale ni dans les banques primaires », a clarifié le Directeur national.
Par ailleurs, la direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du trésor qui dénonce cette fausse information diffusée lance un appel aux responsables de certains médias à plus de « rigueur » dans le traitement de ces informations très sensibles pour la cohésion sociale surtout en cette période tendue.
Pour rappel, les appels à démission du Président de la République qui se multiplient dans notre pays visent principalement la dissolution de la Cour Constitutionnelle et l’Assemblée Nationale.
Bourama Kéita
LE COMBAT