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Délabrement de la RN°7 et racket des agents aux postes de contrôle : L’association ‘’Bolodignogonma Ton’’ projette une marche à Sikasso

Dans une lettre en date du 20 juillet adressée au maire de la commune urbaine de Sikasso, le président de l’association ‘’Bolodignogonma Ton’’, El Hadj Yaya Ouattara, a sollicité l’obtention d’une autorisation de marche pacifique prévue pour le samedi 30 juillet 2016 à partir de 9 H.  Objectif de cette marche : réclamer des hautes autorités du pays un meilleur développement des infrastructures routières.

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Comme itinéraire, la marche aura pour point de départ le Conseil de cercle (Maison du peuple) de Sikasso, en contournant le carrefour ‘’Manakalani’’, pour longer le boulevard de l’OUA, le Stade municipal, et rejoindre le Gouvernorat où se terminera. Selon le président de l’association ‘’Bolodignogonma Ton’’, cette marche sera organisée au regard de la «situation très sérieuse» de la Route nationale N°7 (RN7) reliant Sikasso à la République de Côte d’Ivoire, route très étroite et très délabrée, théâtre de très nombreux accidents et cause du ralentissement du trafic, freinant ainsi le développement économique de la région.

 

«La reconstruction et l’élargissement de cette route est aujourd’hui primordiale pour sécuriser les vies des usagers, car les camions qui se renversent tout au long de ladite route font de nombreuses pertes en vies humaines, mais aussi des dégâts matériels importants. Elle permettra la stabilisation de l’économie de la région en particulier et du Mali en général», explique El Hadj Yaya Ouattara, président de l’association ‘’Bolodignogonma Ton’’.

 

Rappelons que toutes les importations du Mali, en provenance du port d’Abidjan (Côte d’Ivoire), passent par la Route nationale N°7 (RN7). D’une distance de 100 km, la RN7, reliant Sikasso à la ville frontalière Zégoua, est très fréquentée par «les gros porteurs», tout comme les cars de voyage. Sur les 100 Km, il n’y a que deux postes de contrôle où les prestations des agents de la circulation routière laissent à désirer. Les rackets des voyageurs sont monnaie-courante. Pis, «ces agents n’ont aucun respect pour les pièces d’identité en cours de validité des passagers. Aucun contrôle de ces pièces d’identité, encore moins des fouilles de véhicules, tout le monde étant soumis au payement de la somme de 1000Fcfa au Zégoua de poste», déplore-t-il.

 

Gabriel TIENOU

Source : Le Reporter

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