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Dégradation des routes de la capitale malienne : L’éclaboussure mirobolante des routes et des rues !

Les populations bamakoises vivent, aujourd’hui en cette période de l’hivernage, un véritable casse-tête. Cela est dû non seulement à l’état des routes, mais aussi à nos ruelles et nos caniveaux qui sont très impropres. Que faire pour assainir les routes de la capitale ?

 

Plus il pleut, plus les usagers de la route peinent et se causent du fil à retordre. L’état des tronçons à l’intérieur de la ville de Bamako est plus que jamais dégradé. En cette période d’hivernage, les conducteurs des engins à deux (02) roues, les conducteurs de Sotramas et les conducteurs en voiture personnelle se croisent le fer en constance. En effet, tout le long de la journée, ils se chamaillent évidemment les uns contre les autres. Car, ce désordre, que l’on qualifiera de honteux, et qui ternit l’image de la ville est sans l’ombre d’un doute causé par l’état déplorable des routes. Certains conducteurs en voiture se montrent parfois imprudents dans la mesure où des motocyclistes deviennent très souvent les victimes. Sans oublier ceux des Sotramas qui sont les plus intrépides en la matière. Des routes trouées et pleines d’eaux obtenues à l’aide de la pluie. C’est ainsi qu’imprudemment, des eaux sales ou souillées sont jetées sur l’autre, notamment les conducteurs des engins à deux (02) roues. Chose qui suscite la colère chez certains. En effet, personne, après cette sordide scène, ne peut ne pas penser aux autorités en charge des routes. Évidemment, le manque de considération de ces problèmes enfle ardemment le mécontentement des populations. Cette ville qui accoste le patronyme de la ville des « trois caïmans » n’est plus celle que l’on rêvait pour passer du bon temps. Son image actuelle ne donne aucunement envie d’y vivre : les caniveaux sont remplis de déchets plastiques que de nombreux passants jettent sans scrupule, les ruelles, c’est-à-dire devant nos portes ne sont point traitées comme il se doit. Personne ne se soucie de l’environnement et l’assainissement n’est point une préoccupation pour les citoyens. Les routes et les caniveaux sont bouchés. C’est une situation qui n’honore personne en cette période de la saison des pluies. En effet, une fois qu’il pleut, c’est le désordre et la saleté qui deviennent nos cohabitants de tous les jours. La capitale du Mali, Bamako ; la ville dont le nom parcourt le monde entier ; une charmante ville, mais que de nom à nos jours, elle tend à perdre sa notoriété ! Ce qui veut dire, que porter des habits blancs ou propres dans la capitale malienne à l’heure actuelle, et circuler à moto, c’est mettre le doigt dans l’œil ou le faire par exprès. Car, une fois dehors, ces habits propres ou non propres seront salis en un clin d’œil. Chose qui est très décevante. Que Bamako est sale ! Une ville qui dégoûte actuellement de par sa saleté mirobolante. Les routes menant à Koulouba, dernière le camp de Garde nationale ou encore en passant par la devanture de l’INFSS (Institut National de Formation et des Sciences de la Santé) sont impraticables. Souhaitons que le Chef de l’État Ibrahim Boubacar Kéïta monte au Palais de Koulouba par ce trajet, au moins une fois pour qu’il comprenne de quoi réellement son Peuple souffre. Certes, les mairies ont une grande part de responsabilité, mais l’État malien devra s’investir plus pour rendre plus propre Bamako et offrir ainsi l’accès à tous pour la libre circulation sur les routes.
Moriba DIAWARA

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