Le dossier de l’ancien député de Mopti, Sidi Ahmed Diarra, déferré à la maison centrale d’arrêt de Bamako pour » tentative d’escroquerie » n’a pas encore connu son épilogue. La demande de mise en liberté introduite avant-hier lundi 13 avril par ses avocats a été mise en délibérée pour le lundi 20 avril prochain. L’ancien député de Mopti a fait recours à des ténors du Barreau malien dont son ancien colistier lors des dernières législatives en cinquième région, Me Kassoum Tapo, Me Magatte Sèye et Me Harouna Kéïta.
Il est reproché à l’ancien élu de la Venise malienne d’avoir fait venir à Bamako des investisseurs Malaisiens à qui il s’était fait passer pour un proche de feu le guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi dont il détiendrait une partie de son immense fortune qu’il comptait investir à Kuala Lumpur.
Ces Malaisiens auraient été pris en charge par l’ancien député et hébergés dans l’une de ses somptueuses villas à Bamako. Ainsi, pour les convaincre qu’il a en sa possession le pactole annoncé, il leur aurait exhibé une mallette remplie d’argent qui, en réalité, n’était que de » faux billets de banque « . En contrepartie de l’investissement promis, il aurait réclamé à ses futurs partenaires quelque 500 millions FCFA en bonnes coupures bien évidemment.
Rappelons que l’ancien député Sidi Ahmed Diarra a été interpellé, il y a quelques jours, par les services de renseignement avant d’être écroué au Camp I de la gendarmerie. Il a été déféré, depuis plus d’une semaine, à la maison centrale d’arrêt de Bamako. C’est en principe le lundi prochain qu’il sera fixé sur son sort.
Abdoulaye DIARRA
Source: L’Indépendant