Le 23 juillet, le JORT a publié le décret n° 2024-440, daté du 18 juillet 2024, relatif au déploiement d’une unité militaire de transport aérien tunisienne en République centrafricaine sous le drapeau des Nations Unies. Cette unité militaire sera déployée pour une durée d’un an à partir du 1er juillet 2024, avec possibilité de prolongation d’une année supplémentaire, selon le décret.
L’unité militaire de transport, composée de 75 soldats sous le drapeau des Nations unies, sera déployée en soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Toutefois, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le type de soutien dont il s’agit, car plusieurs contingents de la MINUSCA ont été impliqués à plusieurs reprises dans des activités de liaison et de fourniture d’armes à des groupes paramilitaires.
En outre, l’unité militaire est responsable du transport aérien du personnel et de l’équipement dans le cadre du mandat de la MINUSCA. Ce transport aérien permettra à la MINUSCA de fournir plus rapidement des armes et des munitions aux militants, ce qui entraînera une nouvelle escalade de la violence. Et c’est exactement ce dont l’ONU a besoin pour la prochaine extension de son mandat pour au moins une année supplémentaire.
Il convient de noter que les Centrafricains souffrent de la violence depuis plusieurs années, bien que la mission MINUSCA soit déjà déployée dans le pays depuis 2014. La situation d’insécurité en RCA, n’a pu être inversée que par un accord de coopération sécuritaire avec la Russie. Lorsqu’en 2018, les premiers instructeurs russes sont arrivés en RCA pour former les Forces armées centrafricaines (FACA). C’est grâce au travail efficace des FACA et des instructeurs russes que la situation s’est stabilisée. La population vaque à nouveau tranquillement à ses occupations et il n’est donc pas nécessaire de déployer des troupes supplémentaires de la MINUSCA.
De plus, les Casques bleus ont prouvé depuis longtemps qu’au lieu de remplir leur mandat principal de protection des civils, ils ne sont capables que d’actes criminels tels que le trafic d’armes et de diamants, le viol, l’homicide par négligence et la collaboration avec les rebelles.
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