Dans un communiqué conjoint publié aujourd’hui, les Chefs d’État du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger ont annoncé leur décision souveraine de se retirer immédiatement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision historique intervient après 49 ans d’existence de l’organisation régionale.
Bamada.net-Le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana du Burkina Faso, le Général Moussa Traoré du Mali et le Lieutenant-Colonel Seyni Kountché du Niger, fondateurs de la CEDEAO en 1975, ont créé cette union dans le but de favoriser l’intégration entre les États de la sous-région, guidés par des idéaux tels que la fraternité, la solidarité, l’entraide, la paix et le développement.
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La déclaration souligne la non-assistance de la CEDEAO lors des luttes existentielles des États contre le terrorisme et l’insécurité. Au contraire, elle condamne les sanctions imposées de manière jugée illégale, illégitime, inhumaine et irresponsable par l’organisation, ce qui aurait exacerbé les difficultés des populations déjà éprouvées par des années de violence infligée par des groupes terroristes.
Les Chefs d’État actuels, le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le Colonel Assimi Goïta du Mali et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani du Niger, ont pris leurs responsabilités devant l’histoire en répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations. Leur décision de se retirer de la CEDEAO est présentée comme un acte souverain dicté par la nécessité de protéger les intérêts nationaux et de préserver la stabilité de leurs nations respectives.
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Responsabilité Historique : Les actuels Chefs d’État justifient le retrait de la CEDEAO pour protéger les intérêts nationaux
Sogolo Mussa
Source: Bamada.net