Dans le cadre des préparatifs du dialogue politique inclusif, la Commission des Lois Constitutionnelles, de la Législation, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Institutions de la République de l’Assemblée Nationale du Mali initie présentement une série de rencontre avec la classe politique et la société civile, cette fois-ci, elle était avec le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) avec en sa tête le président Chérif Mohamed Haidara. A ce stade, la commission des lois, présidée par l’honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia a déjà écouté une vingtaine d’entités. Selon lui, les auditions vont se poursuivre dans l’objectif de faire une synthèse et des propositions de TDR (Termes de référence) à l’endroit du président de la République et du gouvernement. Le but recherché est de sortir définitivement de la crise politique au Mali.
La commission des lois n’est pas du tout au repos durant cette session d’avril toujours en cours à l’Assemblée Nationale. Cette commission présidée par Me Zoumana N’Tji Doumbia fait actuellement des séances d’écoute des partis politiques et organisations de la société civile. « Dans le cadre des préparatifs du dialogue politique inclusif, notre commission a rencontré respectivement le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne », a déclaré le président de la Commission des Lois Constitutionnelles, de la Législation, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Institutions de la République, l’honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia.
« Nous allons rencontrer les groupes armés le mercredi 22 mai 2019 et certaines organisations de la société civile et certaines organisations de défense des droits de l’Homme. Le bureau et la conférence des présidents de l’Assemblée nationale ont demandé à la commission des lois de procéder à l’audition des acteurs politiques. Parce que le dialogue politique est un sujet d’intérêt national et la représentation nationale ne peut pas restée en marge, elle doit jouer sa partition. Après les auditions, nous allons faire une synthèse, faire des propositions de TDR (Termes de référence) à l’endroit du président de la République et même du gouvernement », a déclaré le président de la Commission des Lois.
Il fonde beaucoup d’espoir sur ce dialogue politique inclusif qui a été souhaité par toute la classe politique et entre autres a déclaré le président du CSDM. Il ose espérer que les thématiques soient bien identifiées dit-il. « Ça peut nous permettre de sortir dans la crise politique que nous nous trouvons aujourd’hui. L’objectif global de ce dialogue politique inclusif pour lui est de faire en sorte que tous les maliens puissent regarder dans la même direction. Aujourd’hui, les maliens sont divisés, il va falloir faire en sorte que les maliens puissent se réconcilier avec eux-mêmes et regarder dans la même direction », a conclu Chérif Haidara.
Rappelons que l’Article 5 de l’accord politique de gouvernance signé entre le gouvernement et la classe politique le 2 mai 2019 stipule que les parties signataires du présent accord, dans l’intérêt de la stabilité nationale, conviennent de la tenue d’un dialogue politique inclusif sous la haute autorité du Président de la République. « Les parties signataires du présent accord décident de confier le suivi de la mise en œuvre des résolutions du dialogue politique à un Comité ad hoc dont la mission et la composition seront proposées au Président de la République par la plénière du dialogue politique », indique l’article 8 dudit accord.
A la fin de la rencontre le président Chérif a remis un document au président de la commission des lois pour s’en servir.
Gaoussou Kanté
Source: Malijet