Formée et entrainée secrètement par les militaires français de l’opération Barkhane pour certainement ouvrir la voie à la séparation un jour, la CSMAK serait labélisée par les nouveaux apprentis politiciens du CNSP (Comité national de salut du peuple). Comme quoi, passé du Kaki au costume du politicien n’est un simple exercice de passage de grade. C’est un métier qui s’apprend aussi. En tous les cas, le jour où la CSMAK grandit et voudrait s’affranchir du reste de l’Armée nationale pour donner aux séparatistes des moyens militaires pour proclamer unilatéralement l’Indépendance du septentrion malien, le colonel Assimi Goïta et ses frères d’armes du CNSP répondront de leurs actes devant l’histoire.
Rappelons que c’est cette armée, qui défile, le 6 avril de chaque avec ses armes lourdes pour célébrer la prétendue « Indépendance de « l’Azawad » » avec la baraka des forces françaises de Barkhane et des forces onusiennes de la MINUSMA. Que sont des frères africains du Sénégal, de la Guinée, de la Mauritanie, de l’Egypte, du Burkina Faso, du Togo, du Tchad, du Niger, etc. Cette défiance de l’État du Mali n’a jamais été dénoncé au sommet par les Nations Unies à New-York, encore moins à Paris. Qui est le parrain des séparatistes. C’est donc avec la complicité et la bienveillance de la Minusma et de Barkhane, que la CSMAK obtient son acte de naissance pour devenir « la Police territoriale de Kidale ». Le tocsin a été donné par le dernier CSA tenu à Kidal le 15 février 2021. Donc, une force de sécurité régulière, et ce, avec la complicité naïve des militaires du CNSP, analphabètes politiques, sans maturité stratégique.
C’est pour éviter cette formalisation qu’IBK aurait refusé la tenue de cette réunion à Kidal avant sa chute. Mais, Assimi Goïta, Bah Daw, Malick Diaw, Ismaël Wagué, Sadio Camara et Modibo Koné, qui pêchent par leur manque d’expérience politique se sont roulés dans la farine en acceptant cette mutation. L’histoire jugera de la pertinence de leurs actes politiques aux conséquences lourdes pour la suite des événements.
Source : Le Reporter