Dans notre pays, de nouvelles sanctions sont prévues par l’ONU, à l’encontre de 5 personnes qui sont soupçonnées d’avoir entravé le retour de la paix. En premier ressort, l’Organisation des Nations unies, ONU, pointe du doigt l’honorable Mohamed Ould Mataly, député de Bourem, dans la région de Gao.
Ce dernier est un député du RPM. Il est accusé d’avoir bloqué les discussions sur des dispositions essentielles de l’Accord de paix, relatives à la réforme de la structure territoriale du septentrion malien. Selon l’ONU, Mohamed aurait manœuvré pour faire libérer des membres de sa communauté capturés lors des opérations antiterroristes. Il entretiendrait des liens avec des groupes terroristes.
Ces accusations onusiennes concernent Mahri Sidi Amar Ben Daha, responsable d’un groupe armé progouvernemental. Ahmed Ag Al Albachar, membre de la CMA à Kidal est aussi pointé du doigt par l’ONU. Ce, pour avoir empêché l’acheminement de l’aide aux populations.
Ce dernier est aussi impliqué dans des attaques contre les Casques bleus, l’armée malienne et les forces du G5.Mohamed Ben Ahmed Mahri et Houka Houka Ag Alhousseini sont également dans le viseur. Houka Houka, quant à lui, utilise les gains financiers que son trafic de stupéfiants pour aider des groupes terroristes.
De sa part, Mohamed Ben Ahmed est considéré comme ex-chef islamiste de Tombouctou.
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