Suite aux récentes polémiques nées autour de la fiabilité du fichier électoral mis en ligne le 4 juillet dernier par la Délégation générale aux élections, le Collectif pour la défense de la République (CDR) se dit profondément préoccupé par le risque d’une crise postélectorale. Ras bath et ses camarades tiennent le régime IBK comme seul responsable de la détérioration du climat politique.
« Le CDR attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le risque potentiel de fraudes électorales par des manipulations non autorisées du fichier électoral audité par des experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) », s’inquiète le CDR dans un communiqué rendu public le mercredi 25 juillet
Dans le même communiqué, Ras Bath et ses camardes exigent que à ce que l’élection présidentielle du 29 juillet « se déroule sur la base du seul fichier audité en avril 2018 faisant état de 8 000 462 électeurs repartis en 23 041 bureaux de vote dument identifiés ». Ils réclament l’accompagnement des procurations par des documents justificatifs de la qualité ou du statut de leurs émetteurs pour prouver qu’ils y ont effectivement droit conformément à la loi électorale.
« Seule garante d’un climat social postélectoral apaisé, l’organisation d’élection crédible, transparente et régulière est à la charge de services et administrations de l’Etat. Le CDR les tiendront pour seuls responsable de toute détérioration du climat social consécutive à des élections organisées dans les conditions autres que celles suscitées », poursuit le communiqué. Avant d’encourager le gouvernement à mettre à la disposition des candidats de copies du fichier audité ainsi que l’ouverture de toutes les phases du processus électoral y compris la phase de centralisation a toutes les missions d’observation autorisées. « Nous espérons que toutes les conditions de leurs mises en œuvre seront assurées sans délai », insiste le communiqué.
Oumar B. Sidibé
Source: L’Indicateur du Renouveau