Les premières pluies reçues dans certaines localités ont déjà fait des dégâts sur les sites des déplacés internes. À Faladié dans le district de Bamako, les déplacés se disent préoccupés. « Nous n’avons pas de bonne habitation, l’eau infiltre nos tentes et cela nous fatigue beaucoup », s’exprime ainsi une déplacée sur un site de la capitale. « Il y a des difficultés, notre case n’est pas en bon état », avance une autre.
C’est le même constat sur les deux sites de déplacés à Bandiagara. Les fortes pluies accompagnées de vents violents ont endommagé certaines tentes. Issa Karembé et Ali Arama, responsables du site 1 et 2 lancent un cri de cœur aux bonnes volontés. « Il y a des parties où il faut nécessairement les réparer, il nous faut des bâches et des plastiques »,souligne le premier. « Nous demandons au gouvernement de nous aider à retrouver nos villages », lance le second. D’après lui, « il y a le soleil, la chaleur, nous avons même été victimes d’incendies ici ».
Des efforts à fournir
Des efforts sont faits par les autorités et les ONG, mais les besoins en tentes demeurent une préoccupation selon Idrissa Sangaré responsable des déplacés de San. «Actuellement, il y a le problème de logements parce qu’il y avait certaines ONG et l’État qui fournissaient des bâches à des déplacés », explique-t-il. « On veut avoir une aide pour que les gens puissent être à l’abri », soutient-il, ajoutant qu’« actuellement, pour les nouveaux arrivants, il y a un peu de problème ».
En attendant d’avoir une aide, ces personnes prennent leur mal en patience.