Cela s’est passé dans la grande famille Keita, à Kati kôrô, le vendredi dernier entre 20 heures et 21 heures. Un enseignant de l’école Jean Pierre Konaté de Kati ville a tiré à bout portant sur son neveu, Mohamed Marck Keita dit « C », maçon de son état, et qui n’avait que 28 ans. Il lui administré ensuite un coup à la tête avec un escabeau.
Selon nos sources, tout a commencé par une dispute banale entre Mohamed et une de ses cousines, Christine Keita, fille de Lazare Keita. En effet, le jeune Mohamed Keita dit « C », après avoir constaté que sa cousine a donné une pièce de 25 F CFA à son enfant, s’est plaint. Il n’était pas d’accord que sa cousine donne de l’argent à son enfant alors qu’il ne s’entend pas avec elle. Pendant plusieurs minutes, ils se sont dit des horreurs. La tension a monté d’un cran quand le petit frère de Christine, George dit « Bah », s’en mêla. Ce dernier est venu défendre sa grande sœur et était même sur le point de se battre avec son cousin Mohamed..
Le papa de Christine, Lazare, qui assistait depuis début à la scène, est entré dans sa chambre et en est sorti avec son arme à feu. Sans même dire un mot, il visa le jeune Mohamed Marck Keita dit « C » à la tête et tira. Ce dernier s’est écroulé et crié au secours. Avant de rendre l’âme, il a supplié les gens d’appeler sa maman qu’il voulait voir avant de mourir. Quand cette dernière est venue, au lieu de manifester son regret, Lazare a pris un escabeau et donna plusieurs coups à la tête du jeune Mohamed. Ce dernier n’ayant pu être secouru à temps a aussitôt rendu l’âme.
Ayant compris qu’il risquait de se faire lyncher par une foule en colère, M. Lazare a couru pour se rendre à la gendarmerie et se dénoncer. C’est ainsi que les gendarmes, après avoir pris son procès-verbal (PV), l’ont conduit aussitôt à la grande maison d’arrêt de Kati. Au moment où nous mettions sous presse cet article, Lazare Keita, sa femme Fatoumata et leurs enfants étaient tous derrière les grilles
Selon une de nos sources, Mohamed Marck dit « C » était un jeune en accord avec les habitants de sa localité.
Source: Le Flambeau