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Covid-19: les États-Unis franchissent la barre des 500 000 morts

Le cap d’un demi-million de morts a été franchi ce lundi 22 février sur fond de retard de la campagne de vaccination. C’est le pays le plus touché en nombre de cas et en nombre de décès. Différents hommages sont prévus ce lundi à Washington.

 

Les cloches de la cathédrale nationale de Washington ont sonné 500 fois, résonnant dans la ville durant plus d’une demi-heure, en hommage aux plus de 500 000 Américains morts du coronavirus, rapporte notre correspondante, Loubna Anaki. Lorsque les cloches se sont tues, Joe Biden a adressé un discours solennel depuis la Maison Blanche.

« 500 071 morts. C’est plus d’Américains morts durant cette année de pandémie que durant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre du Vietnam combinées. Rendons hommage à chaque personne. »

Visiblement très ému lors de son allocution, le président américain a également appelé à l’action et à la vigilance pour éviter que l’épidémie fasse à nouveau trop de victimes.« Nous devons lutter ensemble. Comme un seul peuple. Comme les Etats-Unis d’Amérique. C’est la seule façon de battre ce virus. »

Joe Biden a également présidé un moment de recueillement en présence de la première dame, de la vice-présidente et de son époux. Tous les 4 ont observé une minute de silence devant un parterre de bougies allumées en hommages aux 500 000 morts. Le président américain a ordonné que tous les drapeaux des bâtiments officiels soient mis en berne pour 4 jours.

Ce bilan – un demi-million de morts – est à la Une de la presse américaine qui tente de donner des exemples imagés pour que les lecteurs se rendent mieux compte de ce qu’il représente. Le Washington Post, par exemple, explique qu’en un an la pandémie a tué l’équivalent de la population des villes d’Atlanta ou de Sacramento.

500 000 morts, poursuit le journal sur son site web, c’est aussi l’équivalent d’une file d’autocars de 50 passagers, placés les uns derrière les autres, sur 150 km. Le lourd bilan dépasse le nombre de soldats tombés pendant la guerre du Vietnam ou pendant la Seconde Guerre mondiale, comme l’a souligné Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le coronavirus la priorité de son mandat.

Indicateurs encourageants, mais vaccination retardée

Pourtant, les indicateurs sont plutôt encourageants. Le nombre de décès a diminué de près de 30% cette semaine par rapport à la semaine dernière. Les hospitalisations aussi : -15%. Les États-Unis comptabilisent également beaucoup moins de contaminations. Après les sommets du mois de janvier, où le pays enregistrait des centaines de milliers de nouveaux cas par jour, moins de 65 000 cas de coronavirus sont actuellement détectés en moyenne chaque semaine. Les experts l’expliquent en partie par un meilleur respect des mesures sanitaires et par l’augmentation du nombre de personnes vaccinées.

La campagne vaccinale a pourtant été retardée par de mauvaises conditions météorologiques. La vague de froid polaire qui touche les États-Unis depuis plus d’une semaine a freiné la distribution de six millions de doses de vaccins. Selon la Maison Blanche, tous les États du pays sont concernés, alors que jusqu’ici le rythme des vaccinations était encourageant avec 1,7 million d’injections en moyenne par jour. Plus de 61 millions de personnes ont déjà reçu au moins une dose des deux vaccins autorisés, ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna. Ils sont désormais distribués en pharmacie. « Ces vaccins sont sûrs », « allez vous faire vacciner quand ce sera votre tour », martelait encore ce lundi Joe Biden sur son compte Twitter.

Le président s’est dit confiant d’atteindre 600 millions de doses disponibles (l’équivalent de la population américaine) d’ici fin juillet. Vendredi, il avait déclaré qu’il croyait que son pays allait « se rapprocher de la normalité d’ici la fin de l’année ». Il est plus optimiste que l’un de ses principaux conseillers sur le sujet, l’immunologue Anthony Fauci. « Nous ne savons pas », répète ce dernier lorsqu’il est interrogé sur la question du retour à la normale. Il prévient aussi que les masques pourraient encore être nécessaires en 2022.

Source : RFI

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