A peine la fin de la saison froide, la fameuse EDM-Sa nous rappelle qu’elle ne peut se défaire des coupures d’électricité. Chaque année, c’est le même scénario comme si la prévision ne fait pas partie de son travail.
A titre de rappel, la journée du 22 février 2018 a été celle des coupures intempestives. Les usagers qui ont les moyens sont obligés de mettre en marche leurs groupes électrogènes afin de pouvoir travailler. Ceux qui n’ont pas de telles machines auront du temps à perdre.
Le malien vit une situation qui semble ne pas avoir de solutions, car chaque année, ce sont les mêmes événements qui se répètent. Les périodes de chaleur sont celles de la consommation d’électricité par excellence. Cette consommation n’est pas un vouloir du malien, car cela relève du changement climatique.
Dieu dans son éminence a permis à l’homme, à un moment donné, de pouvoir dompter certains faits de la nature. Nous, nous ne pouvons pas empêcher la chaleur ni le froid, mais nous pouvons faire en sorte d’atténuer les dégâts que peuvent causer ces phénomènes. Lorsque les mêmes événements sont répétitifs, il est fort possible que des hommes et des faits soient là où ils ne devraient pas y être. La population en a marre des excuses. Il faut de l’électricité pour travailler. Toute coupure électrique occasionne des pertes et il est peu évident de voir EDM prendre en charge les dommages qui se créent.
Pourquoi trop de coupures ? Est-ce la corruption qui occasionne ces coupures ? Certains clients ne paient-ils pas leurs factures comme nous l’avons vu l’année passée? Il faut souligner les comportements indélicats de certains agents de la dite entreprise. Ils se permettent ou permettent leurs proches de consommer de l’électricité sans payer la moindre facture. La gestion de la chose publique est un casse-tête au Mali.
Tout Bamako n’a pas d’électricité. Cela est impensable avec tout le soleil que le Mali produit. Certaines rues de Bamako sont dans le noir et cela profite aux malfaiteurs. À l’heure actuelle, la majeure partie du Mali devrait avoir accès à l’électricité. Mais le constat est amer. On ne peut mettre fin de façon définitive aux coupures, mais il revient à l’EDM-Sa de fournir plus d’effort.
Yacouba Dao
Source: denonciateur