Atar club de Kidal-US Bougouni, le président de la Ligue régionale de foot de Kidal trèsComme une leçon de football facteur de paix et de cohésion sociale, le samedi 22 mars au stade Mamadou Konaté, le président de la Ligue régionale de football de Kidal, Abéta Ag Seydou, s’est montré très fair-play à l’issue de la rencontre des 16ès de finales de la Coupe du Mali de foot. Après la défaite (6-0) de son équipe, Atar Club face à l’US Bougouni, Abéta Ag Seydou a livré un message dans les vestiaires des équipes. Celui de l’US Bougouni a attiré notre attention.
« Je suis venu vous féliciter, vraiment, toutes mes félicitations ! Vous avez gagné, et je suis vraiment content. La semaine dernière en championnat, j’étais content que vous ayez battu Bakaridjan ».
Mais en chahutant l’entraîneur Ismaël Diané et ses joueurs, histoire de créer une ambiance chaleureuse, le président de la Ligue de foot de Kidal a laissé entendre qu’il ne militait pas en faveur de la défaire du Djoliba.
« Battre le premier du championnat signifie que vous méritez d’être félicités et encouragés. Vous savez, j’ai plaidé auprès du président de la Ligue professionnelle pour que le stade de Bougouni soit mis au point à l’effet de permettre à l’équipe de l’US Bougouni de jouer devant son public ; la réponse du président de la Ligue professionnelle fut immédiate » a déclaré dans les vestiaires le président Abéta Ag Seydou
Une plaidoirie qui a porté ses fruits avec la victoire sur le Djoliba au grand Dam du président de la Ligue régionale de football de Kidal.
« Je vous félicite de votre victoire sur Atar club, parce que je suis fair-play. Le football, c’est ça, avec un vainqueur et un vaincu. Autant il faut savoir célébrer la victoire, autant il faut reconnaître quand l’adversaire est plus fort. Vraiment, je vous encourage à revenir vite à Bougouni, prenez le temps de fêter votre succès. Mais remettez-vous vite au travail, continuez ainsi et ne vous découragez pas », a conclu son message le président de la Ligue régionale de foot de Kidal, sous un tonnerre d’applaudissements.
PAR MODIBO KONÉ