Les associations des deux camps ont joué leurs partitions, ANTE A BANA et  ANSON NA A BANA. Ces deux mouvements nés dans la fièvre de l’adoption du texte par le parlement, se sont substitués à l’opposition qui il faut le dire en passant, s’est fondue dans cette plateforme, une manière d’agir dans l’illégalité dans la perspective de combattre le régime républicain installé comme aucun pouvoir ici au Mali.

Ils ont fait ce qu’ils ont pu au point d’alerter au maximum notre opinion qui n’a pas traîné les pieds. Mais, la déception est venue de la majorité présidentielle qui, incroyablement et profondément divisée, est restée dans ces atermoiements et calculs politiciens d’une autre époque. Aphone et perdue dans la tempête, elle est restée mortifiée, terrifiée par la situation.

Le président qui restait ferme avec le gouvernail, a tenu a rengagé des concertations lesquelles aboutiront au bonheur des maliens. La Convention de la majorité qui aurait dû se taire, engagea ses chevaux dans des communiqués d’une rare laudation. Le président Keïta, pititi- patata. Bon dieu, comment se permettent-ils maintenant que, le président et ses amis du Mali, religieux et représentants des familles fondatrices de Bamako, se féliciter de l’acte du président, eux qui auraient normalement dû le supplier s’il le fallait, afin de l’amener à revoir sa position. Que nenni ! Les maliens témoignent aujourd’hui de l’attitude absolument pas loyale de la plupart de ces partis dits de la majorité présidentielle, de potentiels bras armés du régime, ce régime qu’ils disent soutenir, ce président qu’ils prétendraient défendre.

Qu’est-ce que, la majorité présidentielle et même certains ministres du gouvernement se doivent de faire, maintenant et tout de suite ?

La Convention de la majorité présidentielle n’a plus sa raison d’être. Le président qu’elle aurait dû soutenir et conseillé à souhait, s’est déclaré président de tous les maliens, d’aucun camp politique, puisque celui qui se réclamait de lui, on l’aura vu, est resté en rade tout le temps qu’aura duré la chose. Aujourd’hui que tout est rentré dans l’ordre, cette CMP n’a plus sa raison d’être à moins qu’elle ne convoite autre chose que le soutien au président. Au sein du gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, il y a des ministres qui n’ont plus rien à faire dans cette équipe et qui par leur responsabilité directe ou indirecte, depuis le départ de l’affaire, n’ont pas su anticiper, entraînant le pays entier dans ce qui aurait pu être un KO.

A suivre
Sory de Motti

Source: La Nouvelle Patrie