Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Coup d’État du 18 août: Amnesty International coince la junte

Les autorités maliennes doivent établir la vérité et traduire en justice tous les responsables présumés de l’homicide d’au moins 18 manifestants et passants, de même qu’elles doivent reconnaître les victimes du coup d’État et enquêter à ce sujet, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié le 23 avril 2021.

 

Ce rapport, intitulé « Tuées, blessées et oubliées ? Justice pour les personnes tuées lors de manifestations et du coup d’État au Mali », s’est penché sur les morts et les blessés liés au recours à la force meurtrière par les forces de défense et de sécurité à Kayes (ville de l’ouest du Mali), à Sikasso (ville du sud du pays) et dans la capitale Bamako dans des manifestations antigouvernementales qui sont survenues entre mai et août 2020.
Ce rapport a également recueilli des informations sur les cas de quatre personnes qui ont été tuées par balles pendant le coup d’État du 18 août, ce qui contredit les propos de l’armée qui a déclaré que le coup d’État s’était déroulé sans effusion de sang. Il s’appuie sur des entretiens effectués entre mai 2020 et février 2021, à la fois sur le terrain et à distance, auprès de 59 personnes, notamment des victimes et leurs proches, des membres de la société civile, des journalistes et des fonctionnaires.
« La lutte contre l’impunité constitue une des priorités de la feuille de route des autorités de transition au Mali. Elles doivent veiller à ce que les victimes et leurs proches aient accès à la vérité, à la justice et à des réparations, en menant des enquêtes indépendantes et impartiales sur tous les cas de recours excessif à la force meurtrière lors des manifestations de l’an dernier », a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
« Les autorités doivent également mener une enquête pour déterminer les circonstances des cas de décès lors du coup d’État du 18 août, et si suffisamment d’éléments de preuve recevables sont réunis, elles doivent traduire en justice les personnes dont la responsabilité pénale serait engagée devant un tribunal civil ordinaire dans le cadre de procès équitables. »

De nombreuses victimes touchées ou blessées à la poitrine
Amnesty International a recueilli des informations sur plusieurs cas où les forces de sécurité et de défense ont eu recours à des armes à feu lors de manifestations antigouvernementales, faisant 18 morts et des dizaines de blessés, notamment par balle.
De nombreuses victimes ont été touchées ou blessées à la poitrine, parfois dans le dos. Beaucoup étaient des passants ou des personnes se trouvant chez elles ou sur leur lieu de travail, ce qui prouve que les forces de sécurité n’ont pas tiré dans des situations de légitime défense ou en réaction à une menace imminente de mort ou de blessure grave, violant ainsi les normes internationales.

Source : Amnesty International Avec INFO-MATIN

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct