Après la phase des dépôts de candidatures, nous vous faisons le point de la situation de la bataille des législatives : les alliances, les partants et les non partisans, les duels et les coups-bas politiques.
Assemblée nationale : les reconduits et les recalés
Au sein de l’hémicycle, ils sont très nombreux les députés qui sont candidats à leur propre succession dans leur circonscription électorale. Ainsi, selon nos sources, à l’exception de quelques-uns presque tous les députés sortants sont en lice pour briguer une autre mandature. Les non- partants sont notamment Seydou Diawara ; Niamé Keita. Et tous les présidents des groupes parlementaires et présidents de commission parlementaire sont aussi candidats à leur réélection à l’exception de : la présidente de la Commission santé, le président de la commission éducation et celui de la Commission Administration. Aussi, les deux questeurs sont dans la course.
4 anciens candidats à la présidentielle en lice
Selon les informations reçues auprès des états-majors politiques, le nombre d’anciens candidats à la présidentielle qui veulent être députés a augmenté. A ce jour, selon nos décomptes, ils sont quatre en lice pour ces législatives. Il s’agit en occurrence de Soumaïla Cissé (URD), Alou Boubacar Diallo (ADP-Maliba), Dr Oumar Mariko (SADI) et Mamadou Traoré (UNION).
Les chefs de partis ou Assimilées
Ils sont moins nombreux, les chefs de partis politiques ou premier responsable politique d’un mouvement à s’engager dans la bataille du scrutin du 29 mars prochain. Dans une démocratie, il est difficile d’admettre que les premiers responsables redoutent les élections. Ainsi, ceux qui ont osé vaincre leur phobie pour se présenter sont notamment : Soumaïla Cissé (URD), Alou Boubacar Diallo (ADP-Maliba), Dr Oumar Mariko (SADI), Mamadou Traoré (UNION), Moussa Mara (YELEMA), Niankoro Yeah Samaké (PACP), Konimba Sidibé (MODEM), Alassane Dembélé dit Alasko (ANCD-Mali), Assetou Sangaré (PRD).
Outre ces responsables politiques, on retrouve des responsables d’associations ou de mouvements politiques : Hamady Sangaré dit Zé la Solution et Fatoumata Sacko dite Djiné.
8 journalistes dans la course
Cette année, les hommes de médias ont osé aller à la conquête du suffrage de la population. Pour ces législatives annoncées, on dénombre 8 journalistes en lice, à savoir : Sidiki N’Fa Konaté, ancien DG de l’ORTM ; Lamine Diallo de l’hebdo « L’ESPION » ; Oumar Diop de l’hebdo L’IMPARTIAL » ; Abdoulaye Niangaly de la dépêche du Mali, Markatiè Daou co-promoteur du groupe Renouveau ; Fademba Keita de l’ORTM ; Seydou Oumar Traore de la radio Jèkafo ; Boubacar Konaté dit Mande Massa de la radio Dakan.
Youwarou : Mme Diallo Touré Aïssata démissionne du RPM pour être candidate
La femme de l’ancien Secrétaire général de la présidence, Mme Diallo Touré Aïssata, a été obligée de quitter le navire du Rassemblement pour le Mali afin de se porter candidate aux prochaines législatives. Selon ses proches, le parti présidentiel voulait la remplacer par une autre femme. Ayant compris le jeu de trahison, elle a alors jeté l’éponge en gardant son ambition d’être candidate à sa succession.
Après sa décision, elle écrit sur sa page facebook : « Nous avons voulu cela autrement… Après notre démission du Rassemblement Pour le Mali RPM, nous irons défendre nos convictions sur une liste indépendante. Évincée non, nous n’acceptons juste pas de cautionner l’essor individuel avec comme fonds de commerce le label ‘’Parti au Pouvoir’’ ».
Commune IV : Moussa Diarra aussi lâché par le RPM
Le jeune député de la commune IV élu sur la liste RPM en 2013, Moussa Diarra, a été aussi viré de la liste du parti présidentiel. Une situation prévisible avec les prises de position du jeune député souvent contre la ligne directrice du parti. Pendant longtemps, il a été traité comme un indiscipliné politique. Aujourd’hui, il paie les frais de ses sorties médiatiques contre la position de son parti.
En dépit de tout, il n’est pas question pour Moussa Diarra de renoncer. En effet, il a décidé d’aller à ces élections. pour bénéficer d’un soutien politique, il vient d’adhérer à la Codem. Ainsi, sa candidatire sera soutenue par les militants de son nouveau parti et les clubs de soutien à ses actions.
Législatives : le RPM partout présent
Le Rassemblement pour le Mali (RPM) est le seul parti politique qui a déposé des listes de candidatures dans l’ensemble des 55 circonscriptions électorales du pays. Le parti présidentiel est allé dans 15 circonscriptions en liste propre, dans 26 circonscriptions en alliances avec les partis signataires de l’accord politique de gouvernance, dont 16 listes avec les partis EPM d’alliance et dans 14 circonscriptions en alliance avec des partis de l’opposition.
Un membre du gouvernement dans la course
C’est confirmé, le ministre de l’Intégration africaine, Baber GANO est candidat aux législatives dans la commune de Djenné au compte du Rassemblement pour le Mali (RPM) dont il est le secrétaire général. Il part en alliance avec l’Union pour la république et la démocratie (URD). Il est seul le membre du gouvernement à se lancer dans cette bataille électorale sur la trentaine ministre. A part queques-uns, ils sont tous politiques ou présidents de parti politique.
Rassemblé par Sikou BAH
INFO-MATIN