En Côte d’Ivoire, le syndicat de la presse privée a annoncé, ce mardi 19 novembre, la mort du journaliste Désiré Oué. Il était rédacteur en chef de la revue «Tomorrow Magazine» et a été abattu d’une balle dans la poitrine à son domicile par des hommes armés, non identifiés. Les faits remontent au week-end dernier, dans la nuit de vendredi à samedi. Les agresseurs auraient récupéré ordinateur et documents. Pour le syndicat, c’est un très mauvais signal. Il demande une enquête rigoureuse.
Rédacteur en chef de la revue catholique Tomorrow Magazine, Désiré Oué a été abattu dans la nuit de vendredi à samedi à son domicile par des hommes armés non encore identifiés. Cet ancien de Radio Côte d’Ivoire, – la radio publique – avait abandonné le micro à la fin de la crise postélectorale, avant de participer à la création de Tomorrow Magazine.
Dès l’annonce de son assassinat, les autorités ivoiriennes ont dit que « c’est un braquage qui a mal tourné » alors que le responsable du syndicat de la presse privée de Côte d’Ivoire, Guillaume Gbato, affirme que Désiré Oué « était attendu chez lui par des hommes qui voulaient l’abattre et qui ont donc réussi à le tuer ».
Le responsable syndical demande qu’il y ait une enquête sérieuse pour arrêter les auteurs de ce deuxième meurtre d’un journaliste, depuis la fin de la crise postélectorale. Le Premier – celui de Sylvain Gagnetaud qui travaillait à la radio communautaire de la mairie de Yopougon – avait eu lieu en avril 2011.
A noter aussi, l’enlèvement, lundi, d’un journaliste du Nouveau réveil, le quotidien proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Il a été retrouvé, ce mardi, sain et sauf à 50 km d’Abidjan, sur l’autoroute du nord. Il recevait des menaces depuis quelques jours.
Source : RFI