Les membres du bureau de l’Assemblée nationale ont exprimé mercredi, dans un communiqué, leur soutien « franc et entier » à Guillaume Soro. Ils demandent « le retrait pur et simple » du mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso.

Le bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a fait savoir mercredi 20 janvier qu’il considère Guillaume Soro comme la « victime d’un acharnement politico-judiciaire incompréhensible ». Le Burkina Faso a en effet émis un mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale accusé par la justice militaire burkinabè d’avoir soutenu le putsch du général Gilbert Diendéré et de l’ex-RSP, à la mi-septembre.
Le bureau de l’Assemblée nationale « s’indigne et condamne, avec la dernière énergie, cette attitude qui bafoue l’immunité parlementaire du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et qui pourrait sacrifier sur l’autel de la politique, les intérêts de deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité ».
Outre « le retrait pur et simple » du mandat d’arrêt, le bureau de l’Assemblée nationale privilégie le règlement du différend par la voie « diplomatique » et enfin, « propose l’envoi d’une mission d’information parlementaire auprès des autorités du Burkina Faso ».
Source: Jeune Afrique