C’est la conviction du président de l’Alliance pour la promotion et le développement du Mali (APDM-Equité), Bandiougou Diawara, exprimée le mardi 19 janvier 2016 à N’Tonimba, village situé dans la Commune rurale de Kambila, cercle de Kati. C’était à l’occasion de la rentrée politique de son parti.

C’est une forte délégation du Comité central du parti que le président Bandiougou Diawara a conduite le mardi dernier dans le ‘’prestigieux’’ village de N’Tonimba où une mobilisation de grand jour l’attendait. La rentrée politique s’est déroulée devant la maison du chef de village, Nama Niaré, sous les notes musicales de l’artiste Charles Niaré, un fils dudit village. C’était le soir. Mais avant d’arriver sur les lieux, Bandiougou Diawara et sa délégation ont d’abord rendu une visite de courtoisie au chef du village, avant de visiter certaines infrastructures de la localité comme la maternité Alain Duc, l’église catholique, la mosquée etc. Un acte qui a prouvé toute son importance quand le visiteur face certains impératifs de la maternité, a dû débourser la somme de 100 000 FCFA. Le geste a été reconnu et salué par les militants et le village d’une manière générale. « Je suis avec Bandiougou Diawara parce que nous épousons le même idéal, et l’idéal est supérieur au matériel », a expliqué l’artiste Charles Niaré, point focal du parti à N’Tonimba. Des notabilités comme Amadou Niaré, 2^e conseiller du chef de village, ont rassuré le parti APDM-Equité de leur accompagnement et leurs bénédictions.

Cette rentrée politique de ce jeune parti (il soufflera sur ses 3 bougies an avril prochain) était placée sous le signe de la croissance macroéconomique et le renforcement des acquis économiques et politiques obtenus depuis l’accession à la magistrature suprême de son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita en 2013. Et Bandiougou Diawara dans son allocution a été on ne peut plus clair : « avec l’accompagnement de tous, le président Ibrahim Boubacar Kéita, dans les prochaines années à venir, fera du Mali, l’un des pays les plus enviés de toute l’Afrique et sur tous les plans. Nous pouvons vous assurer ici et maintenant qu’il en a et la volonté et les moyens et la vision ».

Carte de séjour

Le président de l’APDM-Equité a invité les populations de N’Tonimba à accompagner massivement la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale parce que, a-t-il dit, il prend en compte tous les grands axes de développement de notre pays dont la transformation de l’Agriculture, qui en plus de l’Artisanat et de l’Elevage, est une activité principale génératrice de revenus pour les vaillantes populations. Aussi, a-t-il invité les jeunes de la Commune de Kambila à s’investir davantage dans les activités de développement local et à refuser les aventures d’exil sans retour.

Bandiougou Diawara a ensuite lancé un appel aux autorités du pays. « Au nom du principe de la réciprocité et du respect mutuel, nous demandons au gouvernement du Mali d’instaurer une carte de séjour à égal montant au moins et un visa, si cela n’est déjà fait, pour les citoyens des pays qui en imposent autant à nos compatriotes chez eux. Et de se faire entendre le plus officiellement possible auprès de certains pays africains afin que les Maliens qui sont en situation irrégulière chez eux, soient rapatriés, quand cela doit se faire, dans les conditions décentes et respectueuses de leur dignité d’être humain. Car, il est inadmissible et inacceptable que nos compatriotes en situation de rapatriement soient traités dans les conditions que nous savons tous : des conditions simplement infrahumaines».

A l’adresse de la classe politique, le président de l’APDM-Equité a souligné que « la politique, c’est être guidé par le sens de l’intérêt général et avoir un souci permanent de servir les populations. De ce point de vue, sous nos cieux, nous constatons que beaucoup d’acteurs politiques, inconsciemment, ne font pas la politique, mais se font dans la politique. Et aussi longtemps que cela prévaudra, on aura beaucoup de mal à résoudre efficacement les problèmes des collectivités à la base. En conséquence, il faut une réforme des mentalités en la matière ».

A. Diakité   

Source: Autre presse