Exilé au Ghana après la crise post-électorale, l’ex-ministre et proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Koné Katinan, a réagi après un mandat d’arrêt international lancé contre lui. Il vient d’être condamné a 20 ans de prison et une amende pour le braquage de la BCEAO en 2011.
Le lendemain de la prononciation de la condamnation de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, et certains membres de son gouvernement dont M. Koné Katinan, ex-ministre du Budget, ce dernier a fait une déclaration qui a été publiée par le site connectionivoirienne.net. Il a déclaré que « la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), victime présumée du vol, ne s’est pas constituée en partie civile et ne s’est pas présentée aux audiences ». De même pour les banques commerciales qui opéraient en Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale. M. Koné a indiqué que seuls l’Etat ivoirien et la Banque nationale d’investissement (BNI) étaient de la partie civile.
« Nous n’avons même pas reçu de citation à comparaître…»
Toujours selon le site, l’Exilé a souligné que l’ancien président Laurent Gbagbo, actuellement jugé à la Cour Pénale Internationale (CPI), n’était non plus représenté à ce procès. « Nous n’avons même pas reçu de citation à comparaître. Or cette exigence est d’ordre public et d’exigence stricte de la procédure pénale », affirme-t-il.
Laurent Gbagbo, Aké N’Gbo, Désiré Dallo, et Koné Katinan ont été condamnés à 20 ans de prison. Un mandat international est lancé par la justice ivoirienne contre le dernier cité. Ils ont également tous été condamnés à payer des dommages et intérêts qui s’élèvent à 329 milliards de Fcfa.
Vol en réunion par effraction portant sur des caves de la BCEAO et des numéraires, complicité de vol en réunion par effraction, destruction d’une installation appartenant à autrui, détournement de deniers publics, sont-ce là les chefs d’accusations qui ont pesé contre eux.
Source: afrikmag