Le régime du Président IBK est, chacun le sait, sous la pression des bailleurs de fonds qui ont exigé des poursuites et des sanctions à la suite de la publication du rapport relatif à 741 milliards détournés depuis de 2005 et la pression de l’opinion outrée par l’affaire des hélicos cloués au sol, mais aussi de l’inconsolable Soumi qui demande l’ouverture d’une enquête parlementaire pour situer les responsabilités. Donc pris à la gorge de tous les côtés, le régime tente une pirouette à travers le déclenchement d’une croisade sélective contre la corruption.
À partir d’une « dénonciation anonyme », le Président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, Bakary TOGOLA est mis aux arrêts. Ils applaudissent l’impartialité et l’indépendance de la justice et la politique de Zéro impunité du Président IBK. Pour une partie importante de l’opinion, ce n’est que diversion et dilatoire, surtout une justice à deux vitesses sur la base de la délation qui ne saurait satisfaire les attentes du peuple et les exigences des Bailleurs de fonds. En attendant que dame justice tranche, les Facebookeurs ont déjà leur religion. C’est le thème de votre Facebookan de ce lundi 16 septembre.
Diawara Diawara : La présomption d’innocence n’existe pas au Mali ; tout le monde est juge. Avez-vous des preuves contre le monsieur ? Juste parce qu’il a soutenu IBK et où qu’il était avec ATT, pourquoi ne pas laisser la justice faire son travail au lieu d’intimider et tjrs faire le buzz ?
Walid Khalil :
Grand frère, ce qui est limite pitoyable c’est que tellement la justice est à deux vitesses et l’impunité se sont installées que nous voyons en Héros ces magistrats qui ne jouent que leurs rôles. Dommage! C’est très courageux dans le pays qui est le nôtre!
Sirima Konate Oum :
Peut-être la justice malienne nous montrera un nouveau visage dans ce cas ; sinon je ne vois que du pur populisme. Sinon comment comprendre pour une telle affaire un point de presse. S’ils pensent réellement qu’ils sont indépendants, qu’ils s’assument ; mais attendons d’abord…
Aboubacar Cœur Vaillant : Je pense sincèrement qu’on n’a même pas à dénoncer ; il y a tellement de dossiers en attente sur les délinquances financières. J’aimerais bien le voir ouvrir les résultats des enquêtes du VEGAL.
Adama Marico :
Je crois que oui, car l’affaire a atteint ces cibles (le monde paysan, le peuple malien, les partenaires techniques et financiers qui sont au chevet du Mali). La transparence dans la gestion des fonds au Mali.
Cheick Oumar Sangaré : Quand il parle du soutien de son chef hiérarchique et des autres membres du gouvernement, c’est indéniablement dans le cadre de la loi. Ce n’est point la mise en cause de son impartialité dans le traitement des dossiers.
Youssouf Traore : En tout cas, il est très bon de communiquer sur certains aspects. Ah ! L’argent sale et facile va provoquer l’insomnie chez beaucoup de complices orgueilleux qui font le gros dos. Comme si voler c’est une fierté.
Alphonse Coulibaly : Il faudrait que le pouvoir public arrête avec la distraction du peuple. Nous voulons vraiment avancer. C’est parce que ce monsieur n’a pas un niveau d’instruction élevé pour justifier sa position. Sinon ceux avec qui il a bouffé sont ici sans inquiétude…
Mamadou Toure :
Chaque chose en son temps. Vous ne devez pas aller plus vite que la musique. C’est une affaire qui commence, et je suis certain que Bakary Togola n’est pas le seul qui sera arrêté. Il y’a encore plus gros poisson que lui dans cette affaire. Mais chuttt ! Le Procureur travaille.
Mohamed Mohamed Toure : Je crains fort que cela ne soit un simple folklore pour enfumer les citoyens qui réclament la justice pour et sur tout citoyen délinquant, car Bakary Togola est protégé par IBK qui touche beaucoup dans ce que détourne ce désastre de l’APCAM.
Moussa Sogoba : Ce sont ces actions citoyennes qui vont sauver les pays africains ; notamment le Mali, pourvu que la justice soit administrée par des professionnels sérieux et qui donnent de la valeur à leur serment.
Soye Traore Mon cher Sambou Sissoko : Je partage tes interrogations. Certes Bakary Togola est paysan, mais pas n’importe lequel. De toute façon il n’y aura jamais l’unanimité sur « par où commencer» la lutte contre cette gangrène de ravage des deniers publics. Ce qui est clair, il faut commencer quelque part. Et dans cette lutte, l’argument de la taille du larcin importe peu.
Konate Yaya : Tu as bien dit clan mafieux ? C’est bien cela. C’est ce clan qui a géré le pays et continue à gérer ce pays depuis plus de deux décennies et tous les problèmes de ce pays, c’est eux.
Seydou Traore : Bonne analyse Sissoko. Je partage l’idée. Le peuple s’attend à des éclairages à ce niveau !
BakaryZi Simpara : On prend dossier après dossier. Tes questions sont toutes très intéressantes. Mais, si on commence par le dossier d’un de tes proches, ne panique pas. Ton tour arrivera. Le héros Malick Coulibaly à bien commencé. Booba Fané qui se croyait intouchable ; Bakary Togola qui pensait de même. Chacun aura son tour chez le coiffeur. Inchallah ! Comme dit IBK. Dura lex sed lex.
Ibrahima Le Génie Doucoure : Bakary et IBK sont dans le même clan, mais si seulement IBK fait des bêtises pour sauver Togola. Il suffit seulement au Procureur de démissionner, alors les peuples attaquent IBK.
Koné Issiaka Sekou : Moi-même j’ai pensé à ça. Il y’a eu l’affaire de l’engrais frelaté, les équipements de l’armée et tant d’autres et subitement ils attrapent le sieur Togola pour nous faire croire à un semblant de justice.
Mamadou Fakaba Sissoko : Mon frère, je suis d’accord avec toi pour le reste de ta liste. Certes elle est longue, mais ton Togola n’est pas une cible négligeable.
Moussa Sangare : Pourquoi aimons-nous relativiser les choses, cher ami ? Le fait est qu’il n’y a pas d’acte corrompu normal que ce soit venant de l’élite ou des populations… Tout mérite une sanction, si réellement c’est avéré que l’auteur est fautif…
Mohamad Ag Acharom :Il faut bien commencer quelque part….
Sambala Traore : Je ne te comprends pas du tout. La justice est indépendante et crois-moi, elle fera son travail.
Jack Lookman Ouattara :
Je n’en crois pas à mes yeux. Nos dirigeants sont les premiers assassins de nos économies. Humm !!!
Bruce Diop : Comment la campagne présidentielle a été financée ?
Souleymane Dramane Traoré : Alhamdoulilah vous avez bien parlé. On dirait que vous en savez beaucoup et c’est une belle chose. Mais, je vois que vous avez beaucoup parlé de ce qui doit être fait. Avez-vous apporté un seul de ces cas que vous venez de citer devant une autorité compétente ? Si vous connaissez, vous devez le faire sinon vous serez également comptable de la situation. Hélas, je crois que nous devons tous apporter notre contribution pour le changement de ce pays ; faute de ça, laissons la justice faire son boulot.
Ibrahima Maiga : Bakary Togola n’est pas seul. Les autres complices doivent suivre : les affaires de surfacturation de l’avion présidentiel, des armements, des engrais frelatés…. sont toujours là.
Soumba NGolo Diarisso : Les 6 points sont importants, mais Bakary Togola n’est pas innocent…Un ignare propulsé milliardaire à la faveur du Brigandage politico-financier par ATT mérite une sanction exemplaire. Dommage que la Justice malienne est elle-même corrompue jusqu’aux os. Togola va leur donner une partie du butin, et on n’entendra plus parler de cette affaire…Bande de voleurs apatrides !
Panaf Niambélé : La diversion est palpable. Le jeu est totalement dilatoire. C’est clairement «sauve-moi».
Filani Samake : La justice ne doit pas tuer la justice. Bakary va être libéré de gré ou de force.
Djime Diawara : Tout le monde demande la justice ; mais personne ne veut que ça commence par lui.
Seydou Oumar Traoré : Nous sommes face à une justice à double vitesse ; sinon 3,5 milliards révélés par les mêmes magistrats seraient jugés.
Abdoulaye Kone : Affaire Bakary Togola : À quoi sert donc le bureau du Vérificateur Général qui n’a pu détecter un tel détournement ?
Ammy Baba Cisse :
De 2013 à 2019, il y a eu des avions qui ont plusieurs prix, des tracteurs que certains estiment structurés.
Ibrahim Generalcompa : Il y’a plusieurs dossiers portant sur des centaines, voire des milliers de milliards. On attend la suite sinon le pauvre paysan semble avoir été utilisé par des politiques. Vivement la suite du feuilleton judiciaire.
Seydou Oumar Traoré : Le même magistrat avait relevé 3,5 milliards de fraudes au trésor ; mais rien et il nous demande de lui faire des dénonciations.