La Commission économique pour l’Afrique des Nations unies estime à 50 milliards de dollars le Flux financier illicite (FFC) quittant annuellement le continent, soit un montant du même ordre de grandeur que l’aide publique au développement. Ces flux illicites proviennent pour l’essentiel de quatre phénomènes: le blanchiment de l’argent, l’économie criminelle, la corruption, la fraude fiscale et la fraude marchande. Ils représenteraient, pour l’Afrique de l’Ouest, le Produit intérieur brut (PIB) cumulé de sept (07) États de cette région.
Les pays les plus touchés seraient, selon l’ONU, la RDC, le Tchad, la Gambie, la Mauritanie et le Nigeria. Il faut ajouter la Guinée-Bissau, considérée comme un narco-État, par lequel arrive la cocaïne sud-américaine, débarquée par l’armée nationale elle-même. À Madagascar, l’instabilité politique, à partir de 2009 et le contexte local ont permis une forte accentuation des trafics du bois rose, or, tortues, palissandre, hippocampes, érailles, et même ossements humains.
Source : L’Inter de Bamako